« La ministre Agnès Maltais a affirmé qu’elle croyait à la négociation. Il faut que cette intention se reflète dans le futur projet de loi et qu’elle donne aux parties toutes les possibilités d’en arriver à des ententes négociées. Nous savons que ça fonctionne. Le cas des cols bleus de Montréal en témoigne », a expliqué Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec. « Le SCFP est heureux du consensus intervenu en début de semaine à l’effet que rien dans la loi ne permettra d’imposer une solution qui n’aura pas été négociée pour tout ce qui touche le service passé et les déficits passés », a-t-il ajouté.
Le SCFP est satisfait de constater que tant le gouvernement que la Régie des rentes du Québec, ainsi que de nombreux employeurs du secteur municipal et du secteur universitaire, adhèrent à plusieurs des solutions mises de l’avant par le SCFP. Parmi celles-ci, on retrouve la création d’un Fonds de stabilisation et d’indexation dont la mission première est de mettre les régimes de retraite à l’abri des fluctuations boursières.
Le SCFP participera activement aux prochaines séances de travail qui se dérouleront en comités plus restreints à compter de jeudi prochain. Pour le SCFP, il y a des incontournables. Il n’est pas question de remettre en cause les droits et rentes des retraités de quelque manière que ce soit. On ne change pas les règles du jeu rétroactivement. De plus, imposer un partage des coûts comme préalable à toute négociation éliminerait toute chance d’en arriver à des ententes négociées.
« Encore récemment, nous avons conclu une entente majeure dans le secteur universitaire, à l’École Polytechnique de Montréal. Tant l’employeur que l’ensemble des syndicats en cause ont salué cette entente. La négociation, ça marche ! » de conclure Denis Bolduc.