Tous ces règlements, y compris le RPEP, n’imposent leurs distances que par rapport à la tête de puits et non par rapport aux forages latéraux, qui courent sous la terre sur deux, trois kilomètres, et même plus. Ainsi, la réglementation proposée présume que la contamination ne peut se produire qu’en surface alors qu’elle peut également venir du sous-sol, comme le Collectif ad hoc pour la protection de l’eau potable l’a montré.
La position des citoyens est claire : nous demandons le retrait pur et simple des projets de règlements et de la Loi sur les hydrocarbures qui soulèvent tant d’indignation. Notre réplique au ministre David Heurtel, ci-dessous, étaye cette position et s’adresse tout aussi bien au ministre Pierre Arcand. L’assemblée générale du RVHQ a adopté dimanche dernier, à L’Islet, un plan d’action qui annonce un automne chaud.
Après avoir fait fi de l’opposition pour ainsi dire unanime de la population au fil des parodies de consultations qui se succèdent depuis 2011, après avoir laissé aller le rouleau compresseur législatif et réglementaire, après avoir continué à injecter des fonds publics dans cette industrie détestée malgré toutes les protestations, le premier ministre ne peut pas espérer calmer le jeu avec de vagues propos sur l’acceptabilité sociale.
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