Le Comité International Olympique souhaite promouvoir la paix par le sport. Pour ce faire, il interdit une quantité incroyable de choses. Liberticide ? À chacun d’en juger.
Chaque personne détentrice d’un billet a normalement reçu une lettre de deux pages indiquant que les pique-niques étaient interdits pendant les Jeux, de même que les ballons, frisbees, et drapeaux des pays ne participant pas aux Jeux, sans oublier « aucun objet ni vêtement » politique. Ainsi, le Che Guevara, le commandant Marcos, l’armée zapatiste au Mexique, sont priés de rester dans l’armoire, ou la valise.
Les politiques ne sont donc pas les bienvenus aux Jeux. Les femmes ne l’étaient guère plus, il y a un peu moins d’un siècle : le baron Pierre de Coubertin a écrit dans « Pédagogie sportive » en 1922 : « Le seul véritable héros olympique est le mâle individuel, une olympiade femelle est impensable, elle serait impraticable, inesthétique et incorrecte. »