Édition du 17 décembre 2024

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Le Monde

La sécurité alimentaire : enjeux et intérêts

En 1974, la conférence mondiale de l’alimentation avait défini la sécurité alimentaire en ces termes : «  Disposer à chaque instant d’un niveau adéquat de produits de base pour satisfaire la progression de la consommation et atténuer les fluctuations de la production et des prix. » (Bricas, 2015 : 2).

Par Lopkendy JACOB

L’accent était donc mis d’avantage sur la disponibilité des aliments mais encore moins sur la qualité et l’accessibilité des aliments. Cette définition allait perdre tout son sens surtout lorsque dans les années 1980, un ensemble de pays avaient des excédents alimentaires (disponibilité des aliments), alors que l’insécurité alimentaire battait son plein dans certains de ces pays. Dans un contexte tel, Armatya Sen engageait une analyse sur la famine du Bengale où il allait expliquer la famine par l’inaccessibilité des aliments aux personnes et non à l’indisponibilité des aliments. Ainsi, dans la conférence mondiale de l’alimentation tenue en 1996, la sécurité alimentaire est redéfinit comme étant l’« accès physique et économique pour tous les êtres humains, à tout moment, à une nourriture suffisante, salubre et nutritionnelle, leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active » (Bricas, 2015 : 2). Dès lors, la sécurité alimentaire globale contient quatre (4) piliers. Il s’agit de la disponibilité des aliments, l’accessibilité aux aliments, la stabilité des aliments et l’utilisation des aliments (Scopel et al., 2016).

En dehors de ce cadre définit dans la conférence mondiale de l’alimentation, il est question de l’insécurité alimentaire, une affaire très complexe.

La politique de l’alimentation

L’insécurité alimentaire ne cesse de se transformer à cause de la multiplication des inégalités, de la faiblesse des solidarités et de la progression de l’individualisme, les modèles technocratiques prédictifs du risque ayant des aspects trop normatifs donnée par des institutions internationales et ministères techniques ne peuvent pas anticiper certaines crises (Janin et Charles-Edouard, 2015). Selon les auteurs, pour anticiper réellement l’insécurité alimentaire, hormis des dispositions techniques, des filets sociaux de sécurité et la mise en place des politiques agricoles incitatives doivent être élaborées. D’ailleurs, l’insécurité alimentaire est en quelques sortes politique. Il est vrai que les experts et les dirigeants priorisent les données chiffrées à la place des études approfondies plus qualitatives, mais malheureusement cette technicisation n’a pas dépolitisé les champs de l’insécurité alimentaire (Janin, 2010). La dimension politique de ce phénomène peut impliquer entre autres la gouvernance des territoires, la manipulation de l’aide, la divergence de vue des institutions, etc.

En Haïti, par exemple, pendant une époque donnée les indices de sécurité ont été réduits, l’insécurité alimentaire progresse. La progression de l’insécurité alimentaire était due à plusieurs facteurs. Ces facteurs font référence à la dégradation du contexte sociopolitique, la régression économique, la baisse de l’offre des services de base, l’accélération de l’exode rural et l’accroissement de la migration extérieure (Guerrier, 2004). Selon l’auteur, l’instabilité politique est l’élément capital dans la stabilisation de l’insécurité alimentaire, parce qu’elle engendre la non continuité des actions de l’État, des revirements stratégiques, les acteurs économiques sont incertains, ainsi que les partenaires internationaux et nationaux. Il estime que les crises politiques à répétition constituent donc un obstacle aux démarches de recherches de solutions viables et durables à la problématique de l’insécurité alimentaire. À ce stade, la mauvaise gouvernance pourrait être considérer comme partie prenante de l’insécurité alimentaire qui bat son plein en Haïti.

En vue de traiter l’insécurité alimentaire, l’aide alimentaire est une pratique très courante alors qu’elle peut servir à des causes politiques. Selon Janin (2010), elle est facilement mobilisable par les gouvernements, avec un effet ambivalent suivant des pays. Cette aide peut-être servir comme arme politique pour renforcer le pouvoir, créer des allégeances et de discrimination territoriale. Dans la logique de l’instrumentalisation politique de l’aide, selon le même auteur, le PAM a été dénoncé par des observateurs indépendants au Zimbabwe dans un contexte électoral. Les votants sont incités à voter pour un candidat particulier, en cas de vote non conforme des votants sont sanctionnés en leur excluant des distributions alimentaires. Les manières d’approcher la sécurité alimentaire contribuent donc à réduire les personnes. D’ailleurs des traits qui marquent des rapports sociaux inégaux sont reproduits, c’est donc la réduction identitaire (McAll, 2015).

Même dans le système international la question alimentaire est politisée, car selon Janin (2010) la FAO est porteuse du discours développementaliste et agronomique et a déployé un discours qui est basé sur l’innovation agricole, or sa vision est contraire à celle de la Banque Mondiale (BM) et du Fond Monétaire International (FMI). Pour la Banque Mondiale (BM) et le Fond Monétaire International (FMI), le marché est un élément incontournable pour résoudre le problème de l’alimentation, or une ambivalence est remarquée dans le rôle que joue le marché dans la sécurité alimentaire. Grace au marché les aliments sont disponibles, alors qu’ils ne sont pas accessibles pour ceux qui ont un revenu monétaire insuffisants et incertains. Cela implique la question de la pauvreté alimentaire (Janin et Charles-Edouard, 2015).

De surcroît, cette affaire de marché implique la notion de la géopolitique, parce que selon Pierre (2021) le système alimentaire mondial se trouve dans la lutte pour le contrôle des bouches et des esprits. D’où l’assiette peut-être saisir comme une arme pour séduire. C’est dans une telle logique que prenait naissance la stratégie « soft power » alimentaire des Américains, au moment de la guerre froide, où ils mettent en place des programmes de soutiens aux exportations en vue de déployer leurs intérêts dans des pays considérés comme stratégiques (Blanc et Abis, 2012). Selon les auteurs, ce pouvoir peut transformer en « hard power » pour boycotter un acheteur dépendant. Dans un contexte tel, certains pays n’arrivent pas à se nourrir, c’est à cause de l’aide de subventions des États-Unis et en Europe pour exporter. Une telle forme de politique favorise donc la destruction de la production vivrière locale (Bourgeois, 2009).

Par contre, Rostov avait déjà inscrit en faux contre ces formes de pensée gauchiste qui assimilent les relations commerciales à la dépendance. Le Professeur d’histoire américaine a expliqué que « l’évolution historique est marquée par le développement inégal…. et que chaque pays connaît une relative dépendance. Au XVIIème siècle, les Anglais l’éprouvèrent vis-à-vis des Hollandais, de même qu’aujourd’hui beaucoup de pays sous-développés la ressentent des États-Unis » (Henri, 1975 : 16-17). Au contraire pour Rostow, explique Henri (1975), ce que l’on perçoit comme la dépendance offre des avantages aux prétendus dépendants, lorsqu’il enchaîne pour dire que le décollage économique des États-Unis et du Japon est un exemple du profit du capital extérieur pour se moderniser et se retirer de la dépendance, toutefois les Américains avaient bien compris que l’industrialisation est liée à la l’indépendance économique.

Les considérations de Rostow ne peuvent pas exclure la géopolitique dans la question de l’alimentation, donc rapports de force, jeu d’intérêts et jeu d’influences. Selon Blanc et Abis (2012), l’OMC est l’espace d’affrontement entre les paysanneries du monde, alors qu’il facilite des rapports commerciaux favorables à certaines puissances agroalimentaires. L’OMC semble être influencée. Grâce aux règles établies par cette organisation, les États-Unis développent des rapports bilatéraux avec des pays qu’ils estiment stratégique, ce qui les mettent en position privilégiée par rapport aux autres puissances agricoles.

Toujours dans la dynamique de la géopolitique de l’alimentation, le gain d’importantes parts du marché agroalimentaire par le Brésil depuis quelques temps est à la fois un rapprochement Sud-Sud ainsi que diplomatique (Blanc et Abis, 2012). C’est ce que Luthringer (2022) pourrait appeler la « gastrodiplomatie », toutefois pour ce dernier la cuisine et l’alimentation rassemble les trois éléments centraux du « Soft Power » à savoir la culture, les systèmes de représentation et la politique étrangère.

Ce qui est certain, l’augmentation des importations ne résulte pas seulement du fait de la géopolitique, de la politique alimentaire, mais également des causes agro-environnementales. Selon Dupont (1998), cité par Dupont (2023), au plan macroéconomique les incidences du changement climatique favorisent l’augmentation des importations alimentaires, or d’après Bourgeois (2009) importer des produits alimentaires constamment a pour conséquence de faire augmenter les prix sur le marché et mettre à l’écart les pays pauvres. Le dérèglement climatique est ainsi épinglé dans l’augmentation des importations et la volatilité des prix parce que d’après le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) cité par Dupont (2023), ce changement environnemental a fait baisser les rendements agricoles, donc une diminution de la production des denrées alimentaires dans quelques régions du monde. De même que, dans d’autres régions du monde l’urbanisation généralisée multiplie la quantité de consommateurs non producteurs, cela contribue donc à la progression des crises alimentaires. Les crises alimentaires peuvent résulter également de la différence de qualité de variétés de céréales cultivées dans les pays en développement (Courade, 1989).

Le phénomène de l’insécurité alimentaire est complexe. Sa complexité amène Janin et Charles-Edouard (2015) à expliquer que malgré les avancés en matière de lutte contre ce phénomène, le traitement de ce dernier demeure un défi. Ce défi, selon les auteurs, semble être lié aux champs que recouvre ce domaine à savoir l’agro-environnemental, l’économique, le politique, le social, etc. Tenant compte des champs disciplinaires que recouvre l’insécurité alimentaire, ce phénomène reflète de multiples dimensions. Il s’agit des dimensions d’ordres politique, sociale, environnementale, géopolitique, agronomique et économique. Ces dimensions que fait référence le phénomène peuvent être interprétées comme étant des facteurs, des facteurs qui à un niveau ou à un autre, contribuent à complexifier le phénomène dans des régions du monde et du coup constituent des fils à retordre pour la sécurité alimentaire du fait de leurs multiples enjeux.

Les enjeux de l’alimentation

L’alimentation ne se réduit plus à sa fonction biologique fondamentalement axée sur des besoins vitaux. En ce sens, elle est non seulement vecteur de lien social, de transmission, de plaisir gustatif et de créativité culinaire, marqueurs d’identités et d’inégalités, facteur de santé humaine et environnementale, produit des écosystèmes et de l’activité agricole, artisanale et industrielle, mais aussi un facteur de commerce et de consommation…(Parisse et Porte, 2022). Selon Luthringer (2022), l’alimentation humaine est caractérisée par des enjeux mondiaux. Des enjeux qui se traduisent par des scandales sanitaires, la production des gaz à effets de serre (GES), la surnutrition avec la poussée du régime occidentalisé, l’augmentation des maladies alimentaires non transmissibles, etc.

L’alimentation humaine comporte aussi des enjeux démocratiques. Car de part de la précarité de certaines personnes, des systèmes de production agricole, Euvé (2023) soutient qu’un accès digne à une alimentation de qualité à tous est un enjeu majeur pour la démocratie, et pour trouver des solutions durables à cette problématique cela a suscité l’implication de tout le monde et non que des pouvoirs publics. Ainsi au regard de ces enjeux, à l’encontre de quelques idées reçues, parmi les domaines stratégiques du futur, l’agriculture est placée au centre de l’agenda global (Abis, 2011).

Dans la méditerranée, l’agriculture paysanne faisait face à de nombreuses contraintes comme l’accès aux marchés solvables des pays étrangers, la logistique et la construction des filières et des problèmes de conditionnement des produits. Ces faits sont agencés avec deux autres éléments. En premier, la taille moyenne des exploitations agricoles a réduit à cause de la dynamique démographique et foncière inversée. En deuxième, les jeunes ont de moins en moins intérêt pour l’agriculture. De ce fait, le recours aux importations devient primordial pour satisfaire les besoins nationaux. Il en est ainsi non seulement parce que la demande agroalimentaire est en croissance, mais aussi le cadre commercial issu des plans d’ajustements structurels est favorable aux importations. C’est ainsi que le Brésil exprime sa puissance agricole eu égard des pays Arabes (Abis, 2011).

En Haïti, le modèle de développement qui lui a été imposé a fixé son rôle dans la division international du travail qu’est la sous-traitance. À la faveur des plans ajustements structurels, « en plus des avantages fiscaux et douaniers, la plupart des dépenses publiques étaient affectées au financement des infrastructures qui permettaient à l’industrie dite moderne (de préférence, l’assemblage) d’étendre tandis que d’autres secteurs de l’économie étaient traités en parents pauvres, notamment l’agriculture, les entreprises nationales, l’économie rurale en général. » (Deshommes, 1993 : 117). Concrètement, selon Thomas (2014), le pays dépend de l’exportation et est tourné vers le marché agroalimentaire mondial au détriment des paysans. Car ce modèle de développement n’est pas favorable à l’agriculture haïtienne, particulièrement la riziculture. C’est un modèle qui est basé sur l’idée selon laquelle la paysannerie arrive à son terme, du fait que la production agricole n’est pas compétitive et est fermée sur un marché local, alors qu’elle est à proximité du géant agroalimentaire mondial, les États-Unis. L’économie paysanne est reconvertie en zones franches afin qu’Haïti puisse tirer « les avantages comparatifs ». De fait, bon nombre de paysans ont dû laisser l’agriculture pour devenir des ouvriers de zones franches, alors que la nourriture qu’ils produisaient est remplacée par les importations grâce à la diminution des tarifs douaniers. Sous ce couvert, Haïti importe des produits agroalimentaires des États-Unis, surtout le riz, et exporte des produits de sous-traitance vers ce pays. Cette politique a cassé l’économie paysanne qui est axée sur l’agriculture. Autour de la politique du riz en Haïti, l’ancien Président Américain, Bill Clinton a témoigné devant la commission des relations extérieures du Sénat américain le 10 mars 2010. Il a fait savoir que les politiques pratiquées étaient seulement favorables à certains fermiers Américains et au détriment de ceux des Haïtiens et du coup il demande pardon aux peuples Haïtiens (Thomas,

Des paradigmes du système agricole global

Au gré des idées qui concourent pour pouvoir trouver une résolution au problème de la faim, le système agricole global est dominé par deux paradigmes. Ces paradigmes font référence à la sécurité alimentaire globale qui est fondée sur le productivisme et l’alimentation durable qui s’appuie sur l’agro-écologie. Les promoteurs du premier paradigme optent pour le surinvestissement et l’innovation dans l’agriculture, alors que les partisans du deuxième paradigme veulent la modification des régimes alimentaires (Luthringer, 2022). Entre ces deux paradigmes, l’un semble être boycotté et l’autre est supporté au plus haut niveau. Car selon le même auteur, le comité de sécurité alimentaire (CSA) qui est un organe de consultation et de suivi par les états des plans internationaux, les multinationales (promotrices de la sécurité alimentaire globale) arrivent à imposer leurs forces dans cet organe, de par des moyens financiers dont elles disposent aux auteurs de l’agro-industrie. En plus de cela, poursuit l’auteur, la gouvernance alimentaire mondiale est privatisée et fractionnée par la multiplication des instances qui traitent des questions alimentaires. Cela a donc affaibli la CSA. En ce sens, le mécanisme multi-partie (MMP) a permis aux multinationales de transformer leur pouvoir de marché en pouvoir politique, du fait que les asymétries de pouvoir de ces parties sont négligées, ainsi que le brouillage des différences des acteurs.

Un coup de force du paradigme de la sécurité alimentaire globale a été dénoncé par Ziegler (2007) lorsqu’il explique que dans l’hémisphère sud les peuples se sont mis sous couple réglée par des sociétés transcontinentales à travers des OGM. Afin qu’ils puissent étendre le marché des OGM (à travers des semences) dans le monde, les cosmocrates ont surtout utilisé l’aide alimentaire à cette fin, en distribuant des grains d’OGM dans certains pays Africains où la famine faisait rage. Ces cosmocrates sont supportés par certaines personnalités haut placées dans des institutions internationales de grandes envergures. Du fait que les semences OGM sont brevetées, la reproduction de ces dernières implique des taxes exorbitantes. Par conséquent, les cosmocrates ont réduit la liberté des agriculteurs tout en garantissant aux sociétés transcontinentales d’énormes profits économiques. Cette réalité a permis à Ziegler d’affirmer que la faim est utilisée comme une arme de destruction massive. D’ailleurs, Ziegler (2011) a bien montré que la faim occupe une place bien défini dans le monde, particulièrement dans les pays du Sud. Pour l’ancien cadre des Nations-Unies, l’alimentation est un instrument de domination utilisé par des pays du Nord contre ceux du Sud.

Conclusion

En somme, il est à déceler que l’alimentation est à la fois un fait économique, social et culturel dans le sens où elle implique des multiples enjeux et intérêts. Au regard de ces enjeux, la sécurité alimentaire peut trouver son effectivité que dans un processus intégré et intégral, c’est-à-dire un processus qui prend en compte différents aspects que intègre la sécurité alimentaire. La faim est donc pris pour un fait complexe parce qu’elle est imbriquée avec d’autres faits. Agir en faveur de la sécurité alimentaire peut signifier à la fois embrasser d’autres faits peut-être non perceptibles et qui eux-mêmes peuvent provoquer des incidences culturelle, géopolitique, sanitaire, économique, etc. dans les communautés.

Quelques références

Blanc, P. et Abis, S. (2012). Agriculture et alimentation, des champs géopolitiques et de confrontation au XXIème siècle : Rivalités, stratégies et pouvoirs. In Cahier Déméter. 46 p.

Comité de la Sécurité Alimentaire Mondial (CSA) (2015). Cadre stratégique mondial pour la sécurité alimentaire mondiale et la nutrition. Quatrième version. 77 p.

Bourgeois, L. (2009). L’alimentation du monde est d’abord un problème politique. In POUR. No 202-203. Edition GREP. P. 167-176.

Bricas, N. (2015). Sécurité alimentaire : un problème d’accès plus que disponibilité. In L’alimentation à Découvert. Édition CNRS. 4. P

Courade, G. (1989). « Le risque d’insécurité alimentaire : De l’imprudence écologique au démantèlement de l’Etat-providence ». In Le risque en agriculture

Euvé, F. (2023). L’alimentation , un enjeu démocratique. In Études. Édition S.E.R. P. 5-6.

Guerrier, J. (2004). Les incidences de la croissance démographique sur l niveau de pauvreté en Haïti (période 1980-2003). Mémoire de licence, CTEPEA.

Henri, T. (1975). Le développement économique. Éditions Grammont, Lausanne, Robert Laffont, Paris et Salvant, Barcelone. 142 p.

Luthringer, E. (2022). De la (sur)vie à la (géo) politique, les enjeux contemporains de l’alimentation mondiale. In Revue Internationale et Stratégique, No 127. Édition IRIS. P. 155-161.

Pierre, R. (2021). Géopolitique de l’alimentation et la gastronomie : De la fourchette à la food tech. Édition Le Cavalier Bleu. 200 p.

Ziegler, J. (2011). Destruction massive : géopolitique de la faim. Édition du Seuil, Paris. 250 p.

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