« Mme Thériault avance que sa priorité est de réduire l’écart entre les hommes et les femmes aux postes décisionnels et qu’il faut simplement aller dans les bons réseaux pour trouver ces femmes. Ce crédo est insultant. L’absence des femmes des postes de pouvoir n’est pas une question de si elles prennent leur place ou non, c’est une question de discrimination systémique. Vous qui, en tant que femme, avez eu droit à un traitement désobligeant lorsque vous avez versé des larmes concernant la crise de Val-d’Or, j’aurais pensé que cela vous aurait davantage sensibilisé à cette discrimination que nous vivons chaque jour, vous et moi, et tellement d’autres. Si cela avait été un de vos collègues masculins libéral qui avait versé des larmes, le traitement n’aurait pas été le même. Ses larmes auraient été perçues comme touchantes ! ».
Pour la députée, les deux années de gouvernement libéral et les propos de Mme Thériault rappellent que les député.es du Parti libéral du Québec, tout sexe confondu, ont une vision de l’égalité entre les genres qui se résumé à :« allez-y mesdames, foncez ! Rien ne vous empêche de prendre votre place, si vous voulez vraiment ! ». « Pendant qu’on nous gave de ces discours simplistes, derrière les écritures comptables libérales se cachent des femmes qui sont de plus en plus fragilisées et qui n’ont pas la possibilité de connaître une réelle égalité, quoiqu’on en dise ».