« L’entente que nous venons de signer avec la résidence l’Émeraude respecte les quatre demandes de la négociation coordonnée. Elle s’ajoute aux 13 autres sections locales qui ont conclu une entente et fait la preuve concrète qu’il est possible de s’entendre avec les établissements pour des conditions de travail acceptables qui viendront bonifier les services aux aîné-es », souligne d’entrée de jeu le vice-président régional de la FSSS-CSN, Gaston Langevin.
Les gains à la résidence l’Émeraude ne se limitent pas aux quatre demandes de la plateforme de négociation. Les employé-es ont obtenu une augmentation des primes de soir, de nuit et d’heures interrompues, un nouveau fonctionnement de la liste de rappel, une quatrième semaine de vacances après huit ans au lieu de neuf, une véritable banque de congés personnels et une banque d’heures de maladie qui permettra d’éviter les semaines d’attente à l’assurance-emploi, ainsi qu’un avancement plus rapide dans les échelons. « Ils ont amélioré leurs conditions sur toute la ligne », enchaîne le représentant du secteur des centres d’hébergement privés, Gilles Gagné.
« Les établissements du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui participent à la négociation coordonnée ont tous conclu le renouvellement de leur convention collective et en se sens, prêchent par l’exemple, a pour sa part commenté le président du Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Engelbert Cottenoir. Je lève mon chapeau aux travailleurs et travailleuses qui ne se sont jamais découragés et je souhaite de tout cœur que cette issue heureuse dans la région fera tache d’huile dans toutes les résidences participantes du Québec. »
« Nous avons le vent dans les voiles et nous ne lâcherons pas tant que tous les centres d’hébergement privés de la FSSS-CSN qui participent à la négociation coordonnée n’auront pas réglé leur convention. Je conseille aux centres récalcitrants de capter le message », conclut Gilles Gagné.
La négociation coordonnée
Quarante-trois accréditations syndicales ont uni leurs forces face aux employeurs du secteur afin d’améliorer le sort des quelque 2000 travailleuses et travailleurs concernés dans ce type de résidences en croissance constante. Elles demandent une augmentation salariale de 1,50 $ de l’heure sur trois ans, la création d’un comité de relations de travail opérationnel, la formation systématique des employés-es et une date commune d’échéance des conventions collectives. »