L’R salue le fait que le gouvernement fédéral s’engage à réaliser une Commission nationale d’enquête rapidement. L’R salue aussi le fait qu’il mette immédiatement en place des mesures concrètes afin d’agir avant que la Commission ne produise ses recommandations : l’urgence de la situation le commande. Par ailleurs, il est important de passer à l’action certes, mais pas sans reconnaître la part de responsabilité des gouvernements [canadien et québécois] dans la disparition et l’assassinat des femmes autochtones, comme le soulignait la présidente de Femmes Autochtones, Viviane Michel, par voie de communiqué l’an dernier.
Les femmes sont encore victimes de violence parce qu’elles sont des femmes, et les femmes autochtones le sont encore plus, parce qu’elles sont autochtones.
Construits par les femmes de nos communautés, les centres de femmes travaillent à l’amélioration des conditions de vie des femmes et rejoignent annuellement plus de 300 000 Québécoises dans toutes les régions de la province.