« De toute l’eau de la Terre, seul 0,5% est de l’eau douce accessible. Ce que nous prélevons excède la capacité de régénération : ça a en effet triplé en 50 ans. »
Elle coule dans les veines de la Terre-Mère, inégalement répartie ; le tempo de l’eau rythme la vie. Des démarches internationales sont activées depuis plusieurs années pour que le plus précieux des liquides soit reconnu « bien commun de l’humanité » et non pas objet de marchandisation au service d’intérêts privés.
L’Organisation des Nations Unies reconnaît l’accès à l’eau potable comme droit fondamental de l’humain, ce qui est aussi intrinsèque à nos chartes et nos règlements où est mentionné que « …chacun doit pouvoir accéder à une eau dont la qualité et la quantité permettent de satisfaire ses besoins essentiels ».
Il est même demandé à toute personne de « prévenir ou, à défaut, de limiter les atteintes qu’elle est susceptible de causer aux ressources en eau et, ce faisant, de prendre part à leur protection ».
Pourtant des gouvernements élus, même parmi les pays les plus riches, menacent ces ressources vitales, en donnant à des industries priorité d’usage, y compris devant les besoins agricoles, agro-alimentaires ou domestiques quotidiens !
C’est le cas au Québec avec la loi 106 sur les hydrocarbures qui donne préséance à des entreprises privées sur notre ressource en eau…
Nous n’aurons la paix qu’avec l’abrogation de cette loi (in)-digne du Far-West, une loi scélérate dont l’impact sur nos milieux de vie peut être irréversible. Réclamons aussi l’interdiction de la fracturation hydraulique, comme l’ont déjà fait plusieurs États.
Ayons une pensée à chaque usage du précieux liquide pour préserver notre ressource en eau ; en la voyant partir dans le dallot, chantons une petite ode à l’eau !
Sylvie Berthaud est porte-parole du Groupe Vigilance d’Ham (GROUVIDHAM
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