Malgré l’urgence climatique, et bien que tous les partis présents au débat des chefs mercredi soir aient reçu la déclaration d’urgence climatique endossée par la majeure partie de la société civile, seuls deux partis sur les quatre présents au débat priorisent ce dossier dans leur programme.
On s’apprête à mettre au pouvoir des décideurs de notre avenir pour quatre ans, et les deux partis actuellement en tête des sondages n’ont rien de solide pour amorcer les changements requis. Ce n’est que la sacro-sainte économie de surconsommation qui prime. Celle-là même qui nous a menés vers le mur auquel fait face notre environnement vital.
Et ne jouons pas à l’autruche. Un environnement détruit, c’est adieu l’économie, la santé, le contrôle de l’immigration, l’équité sociale et tous les autres sujets qui ne sont qu’une poussière dans l’œil alors qu’on a une poutre dans l’autre et que les deux partis en tête des sondages n’ont même pas de plan pour y remédier.
L’heure est grave ! Citoyens de cette Terre, réveillons-nous ! Si ces partis sont en tête, c’est parce que nous nous apprêtons à voter pour eux. Cela revient à dire que nous nous faisons complices du génocide environnemental vers lequel se disposent à nous entrainer ces politiciens du 19e siècle.
Jamais dans l’histoire, citoyenne et citoyen, le mandat que nous nous apprêtons à donner n’aura été aussi chargé de responsabilités envers l’avenir ! Si certains politiciens ne comprennent pas l’urgence climatique, de grâce, ayons au moins un minimum de respect envers l’avenir que nous réservons à nos enfants. Sommes-nous trop bien roulés dans la ouate pour nous rendre compte de l’importance de notre vote le 1er octobre pour l’avenir de nos conditions de vie sur cette Terre ?
Les études montrent qu’il y a plus de possibilités d’emploi en amorçant le virage environnemental qu’en conservant notre économie destructrice telle qu’on la connaît. Mais ça prend du courage pour faire ce virage !
Un achat, c’est un vote ! Un vote c’est une responsabilité. Des responsabilités entraînent des conséquences. Souhaitons-nous avoir la responsabilité d’être complices des malheurs que vivront nos enfants ? N’oublions pas qu’on a les politiques et les politiciens qu’on mérite ! Après tout, c’est nous qui leur donnons le pouvoir de décider de notre avenir.
Serge Fortier
Ste-Marie de Blandford
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