Tiré du site de Greenpeace Canada.
Ce jugement témoigne de la force de la population et du mouvement dirigé par les autochtones. Ils ont mené ce combat et des milliers d’alliés à travers le pays et le monde entier les ont rejoints. Des centaines de personnes, des grand-mères jusqu’aux chefs religieux, ont même été arrêtées pour avoir protesté contre ce projet. Au delà de la célébration de cette victoire majeure, nous resterons prêts à nous battre de nouveau si ce projet refait surface et met en danger nos terres, notre eau et notre climat. »
L’approbation du projet d’agrandissement a été contestée devant la Cour d’appel fédérale en raison d’une consultation inadéquate des Premières nations et de la non-protection des orques qui sont en voie de disparition et qui doivent être protégés en vertu de la Loi sur les espèces en péril. La Cour a jugé que les consultations auprès des autochtones était bien en deçà des exigences minimales imposées par la jurisprudence de la Cour suprême du Canada et qu’il était « injustifié » de ne pas avoir considéré le passage accru des pétroliers dans l’évaluation.
S’il est construit, le pipeline Trans Mountain exposerait encore davantage les orques résidant dans le sud, en permettant le passage de plus de 400 pétroliers par année dans leur habitat. Il est probable que le jugement d’aujourd’hui retarde considérablement le projet et validera les préoccupations formulées par les Premières nations, les groupes environnementaux et le grand public concernant le processus d’évaluation ayant mené à l’approbation du projet d’expansion de Trans Mountain.
Rappelons qu’en mai, le gouvernement Trudeau a accepté d’acheter le pipeline Trans Mountain et son projet d’expansion au montant de 4,5 milliards de dollars. Une décision qui a miné le rôle du Canada à titre de leader mondial du climat et qui va à l’encontre de l’Accord de Paris et de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
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