En cette période de confinement, en raison de la COVID-19, la Santé publique nous invite à rester chez nous et à sortir uniquement si cela est pleinement justifié. Puisqu’il en est ainsi, l’accès à l’exposition déambulatoire « Je suis une femme d’octobre » peut et doit être vu, par le plus grand nombre, en baladodiffusion sur le NET.
Voici deux liens pour y accéder :
https://espacego.com/saison-2020-2021/je-suis-une-femme-d-octobre/ . Consulté le 11 octobre 2020.
https://espacego.com/saison-2020-2021/je-suis-une-femme-d-octobre/exposition/ . Consulté le 11 octobre 2020.
En cinquante ans, il y a au moins une chose qui a changé dans la façon de saisir et d’analyser la question des femmes. Il s’agit du passage d’une grille d’analyse d’inspiration marxiste (la femme exploitée perçue comme le prolétariat du prolétariat) à la grille d’analyse qui a pour nom l’intersectionnalisme (une démarche analytique qui rend compte de la condition d’une personne à partir de plusieurs formes de stratification, de domination ou de discrimination). C’est autour de cette approche intersectionnaliste que les textes qui accompagnent le déambulatoire ont été rédigés. Dans le cadre de cette approche, est-il nécessaire de le mentionner, il n’est pas question d’une mystique libératrice quelconque. Il s’agit plutôt d’identifier les relations sociales qui définissent des situations oppressantes et qui débouchent sur des mobilisations susceptibles d’éradiquer ces rapports hiérarchiques d’oppression.
Cette exposition est à voir et à lire.
Yvan Perrier
11 octobre 2020
13h15
yvan_perrier@hotmail.com
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