Les carences sont immenses et l’école accentue les inégalités sociales et territoriales, insupportables, que subissent nos jeunes. La réforme du baccalauréat, de l’enseignement professionnel, le recours massif aux emplois précaires, le dédoublement inadapté des classes au primaire et maintenant la loi « école de la confiance » sont autant d’attaques à l’égard des personnels et des jeunes, accueillis au quotidien dans les établissements.
Nos organisations syndicales, réunis en intersyndicale, se sont mobilisés avec les personnels en novembre 2018 puis en février, mars et avril 2019.
En novembre : Rectorat « fermé » pendant une semaine. En février et mars : grève reconductible des personnels, droit de retrait collectif, blocage de plusieurs collèges et lycées, rassemblement devant la Préfecture et le Rectorat, grève à l’Université de Guyane et l’ESPE, etc. En avril : grève suivie dans le Primaire et le Secondaire avec des écoles fermées.
Pourtant le Recteur et le ministre restent sourds à nos revendications et refusent de prendre en compte les réalités de notre territoire. Bien que le ministre connaisse les spécificités de l’académie de Guyane, il fait le choix assumé de sacrifier l’avenir de nos jeunes.
Nos organisations syndicales refusent ce projet destructeur ! Non à l’école du tri social ! Non au sabordage de la formation ! Non à la précarité et à l’austérité budgétaire !
L’intersyndicale revendique un service public de l’enseignement émancipateur qui privilégie la solidarité à la compétition. Nous voulons une école publique qui respecte les personnels et permet la réussite de tous les élèves.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des personnels à multiplier et amplifier les mobilisations à venir !
Cayenne, le 8 avril 2019
https://www.sudeducationguyane.org/spip.php?article916
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