Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, déclare « avec un taux de précarité de près de 80 %, il n’est pas surprenant que plusieurs de nos membres n’atteignent pas le revenu viable. Il faut des emplois de qualité avec le plus grand nombre d’heures pour avoir un revenu décent. »
Le président du Syndicat du personnel de soutien des Premières-Seigneuries (CSQ), Éric Gagné, mentionne « qu’une éducatrice en service de garde qui travaille vingt-six (26)heures par semaine obtient un salaire annuel de 28 900 $. Une préposée aux élèves handicapés qui n’a que dix-neuf (19) heures par semaine atteint un revenu annuel de 16 928 $. Une technicienne en éducation spécialisée qui travaille vingt-cinq (25) heures par semaine reçoit un revenu annuel de 30 800 $. Or, pour la région de Québec, le revenu viable pour une personne vivant seule est de 29 471 $. Si on ajoute les composantes non discrétionnaires, il est de 31 104 $. »
Éric Pronovost réagit « avec un tel salaire, les gens n’ont aucune marge de manœuvre et aucune folie à faire. Que ce soit pour offrir des cadeaux, changer ses lunettes, aller chez le dentiste ou se divertir, c’est difficile, ils doivent souvent s’endetter. Ça n’a aucun bon sens ! ».
Il conclut « le gouvernement doit offrir de meilleures conditions de travail et un meilleur salaire pour éviter l’exode du personnel de soutien scolaire. Nous avons besoin de garder leur expertise pour continuer les services aux élèves et à la population ».
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