Les syndiqués vont manifester pacifiquement devant l’hôtel de ville ce jeudi soir, puis y entreront pour assister à la séance du conseil.
Quant à la grève, elle aura lieu le mardi 26 février de 5 h à 17 h. Conformément à la loi, les quelque 20 cols bleus maintiendront une série de services essentiels, question de protéger la santé et la sécurité de la population de Deux-Montagnes.
En assemblée générale le 21 janvier dernier, les cols bleus avaient voté à l’unanimité par vote secret en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Le syndicat des cols bleus, section locale 985 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a été fondé en 1965. Durant ses près de 48 ans d’existence, ses membres n’ont jamais fait de grève. « Sait-on jamais, si la Ville fait preuve de plus d’équité envers les cols bleus, il n’y aura peut-être pas de grève le 26 », selon Richard Gardner.
Les cols bleus sont également irrités par la création de deux nouveaux postes cadres, ainsi que par des augmentations de 10 000 $ par année pour deux postes cadres. « La valeur de ces augmentations substantielles pour deux postes de cadres correspond à peu près à la demande d’augmentation de salaire des 20 cols bleus », a observé le conseiller syndical.
Enfin, le syndicat déplore la décision de fermer l’Olympia de Deux-Montagnes pendant 9 semaines chaque été.
