« Il est étonnant que ce geste du gouvernement n’ait pas été publicisé compte tenu de l’importance de ce dossier. C’est cynique, c’est comme si ce gouvernement voulait se cacher. Maintenant, il va falloir que les services soient au rendez-vous et, en l’absence des ressources publiques suffisantes, Québec doit dégager les sommes nécessaires afin de soutenir les organismes communautaires qui accompagnent les personnes dépendantes afin de leur donner accès à des services de santé et un meilleur soutien. En pleine crise des opioïdes et de surdoses, on ne peut traiter les problèmes de dépendance sur le coin d’une table », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Sur le terrain, on constate trop souvent une marginalisation des personnes avec des dépendances que ce soit dans la rue ou dans nos milieux de travail. Il est trop facile de stigmatiser les consommateurs et consommatrices plutôt que de s’attaquer au fond du problème. On ne choisit pas d’être dépendant à une substance illicite ou non, et les personnes qui en souffrent ont droit au soutien et aux services appropriés comme toutes les personnes aux prises avec un problème de santé », conclut le secrétaire général.
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