Dans cette lettre, les signataires dénoncent la dégradation continue du réseau public, affaibli par des réformes inefficaces et un sous-financement chronique, qui entraîne des conséquences désastreuses sur l’accès aux soins pour les Québécois•es, particulièrement les plus vulnérables.
Les signataires ne se contentent pas de pointer du doigt les lacunes du système, il•elle•s proposent des solutions concrètes et audacieuses. Parmi celles-ci, l’instauration d’un mécanisme de bouclier budgétaire pour stabiliser le financement du réseau, la mise en place de mesures fiscales visant à accroître les revenus de l’État - notamment par la taxation du patrimoine du 1 % le plus riche et la fin de l’incorporation des médecins - ainsi qu’une stratégie énergique et graduelle de déprivatisation.
« Notre réseau de la santé et des services sociaux est laissé à lui-même depuis trop longtemps, victime d’un manque de vision et d’un financement insuffisant. Le temps n’est certainement pas à l’austérité - une solution déjà maintes fois testée et qui s’est toujours avérée désastreuse. Le temps est au courage politique et à l’audace si l’on veut renverser la vapeur et enfin offrir à tou•te•s des soins accessibles et de qualité », affirment Robert Comeau et Émilie Charbonneau, respectivement président et vice-présidente de l’APTS et initiateur•rice de cette lettre.
Cette mobilisation citoyenne intervient à un moment clé, alors que le gouvernement s’apprête à déposer la semaine prochaine son budget 2025-2026. Les signataires espèrent que leurs voix seront entendues et que des engagements fermes seront pris pour assurer un avenir viable au réseau public.
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