« Vingt-deux coups de sirène qui sont un cri du cœur de la part de nos membres mis à la rue par un employeur qui veut imposer les heures supplémentaires obligatoires, au profit de compagnies minières privées, où la vie des travailleurs n’est pas en jeu », de déplorer Stéphan Arsenault, président du syndicat.
« Au cours des derniers jours, nous avons connu toutes les difficultés inimaginables liées à ce conflit de travail interminable. Fin juin 2024, nous avons eu la confirmation de l’employeur à la table de négociation qu’on doit continuer d’être visés par des horaires de travail déraisonnables. Le dimanche 14 juillet, un nouveau cas de rage au volant s’est produit sur une ligne de piquetage. Un camionneur violent a foncé directement sur celle-ci. Le 28 juin dernier, une grue du port manipulée par un travailleur de remplacement a accroché celle du navire Federal Sutton, un accident de travail majeur qui a coûté entre 5 et 8 millions de dollars. Mais certains prétendent que les opérations au port de Québec se déroulent comme d’habitude », de dénoncer Nina Laflamme, conseillère syndicale.
Malgré cela, la Caisse de dépôt et placement du Québec persiste et signe l’achat de parts de QSL international. « À la Caisse, ils n’ont pas compris que QSL est le joueur de premier plan qui se cache derrière cette saga sans fin avec les débardeurs. En effet, QSL détient le contrôle de la Société des arrimeurs de Québec, laquelle a mis ces travailleurs en lock-out. Lorsque QSL sera mise à l’amende pour des irrégularités dans ce conflit de travail ou autres, c’est le bas de laine des Québécois qui écopera. C’est inacceptable et très inquiétant. La Caisse doit absolument rappeler son nouveau joueur à l’ordre rapidement », de conclure la conseillère.
Les débardeurs du port de Québec sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022.
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