La persévérance et la mobilisation exemplaire des employé-es auront porté ses fruits et forcé l’employeur à entendre les revendications des travailleuses et des travailleurs. Avec cette première convention collective, ils obtiennent de nombreux gains, parmi lesquels :
– La reconnaissance du statut de salarié et des avantages associés ;
– La détermination de seuils de salaires minimums pour chaque catégorie d’emploi, de même que des augmentations salariales pour 2024 variant entre 3 % et 22 % ;
– L’acquisition de neuf journées fériées rémunérées ;
– L’obtention de vacances annuelles allant jusqu’à cinq semaines après sept ans de services continus ;
– L’ajout d’un minimum de deux journées de maladie rémunérées et d’un maximum de dix journées rémunérées, peu importe le nombre d’heures travaillées au cours du mois.
Le syndicat de Fantasia, de même que celui de la Fondation Québec Cinéma et celui du Festival du nouveau cinéma (FNC) ont maintenant obtenu une première convention collective. Ils font tous partie du Syndicat des employé-es de l’événementiel-CSN.
« Il aura fallu nous tenir debout jusqu’à la toute fin pour réussir à obtenir des gains importants venant freiner notre précarité. Avec cette première convention collective, on place les jalons pour améliorer nos conditions de travail », lance Justine Smith, qui fait partie du comité de négociation du Syndicat des employé-es de l’événementiel-CSN, section Fantasia.
« C’est maintenant le troisième grand festival syndiqué à la CSN qui obtient une convention collective. Le signal est clair : les travailleuses et les travailleurs de l’événementiel s’organisent et ils veulent améliorer leur sort », explique Annick Charette, présidente de la FNCC-CSN.
« Les travailleuses et les travailleurs du milieu culturel suivent attentivement ce qui se passe actuellement. Souhaitons qu’ils soient nombreux à joindre les rangs de la CSN pour mettre un terme à la précarité dans ce milieu », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.
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