Rappelons qu’au cours des derniers jours, des séances de négociation intensives se sont tenues entre le syndicat et la Ville de Québec dans l’objectif d’en arriver à une entente négociée sans avoir à recourir auxdits moyens de pression.
« Bien que les récentes rencontres nous aient permis de nous rapprocher sur certains points, nos deux enjeux principaux subsistent, soit une stabilité des horaires de travail facilitant une réelle conciliation travail-vie personnelle ainsi qu’un rattrapage salarial afin d’atteindre une rémunération similaire à celle des autres grandes villes du Québec », explique le président du SCFP 1638, Luc Boissonneault.
Le syndicat mentionne que le taux de roulement chez les personnes nouvellement embauchées frôle les 33 % annuellement et qu’un(e) employé(e) manuel(le) de la Ville de Québec gagne en moyenne 5 $ de l’heure de moins qu’un(e) même employé(e) à la Ville de Lévis.
« Notre objectif premier, c’est d’offrir un service de qualité aux citoyens et citoyennes de la ville de Québec, mais pour ce faire, on a besoin de stabilité et de rétention des travailleurs et travailleuses. C’est notamment ce combat-là qu’on mène en ce moment », de conclure le président.
Le syndicat s’est également dit ouvert à poursuivre les pourparlers à la table de négociation dans le but d’en arriver à un règlement le plus rapidement possible et ainsi éviter de devoir étirer les moyens de pression jusqu’en hiver, là où les conséquences sur la population seraient encore plus importantes avec l’arrivée des premières neiges.
La convention collective des cols bleus de la Ville de Québec est échue depuis le 31 décembre 2023 et les parties négocient depuis plus d’un an et demi, soit depuis le 2 février 2023.
Un message, un commentaire ?