Les offres salariales proposées par l’employeur sont au cœur du conflit. Présentement, les salariés du Maxi de Lac-Mégantic gagnent majoritairement entre 14,48 $ et 16,31 $ l’heure. L’employeur propose des augmentations moyennes de 2 à 2,25 %.
En plus de ces offres salariales, nettement sous l’inflation, l’employeur demande également le retrait d’une prime de 0,80 $, visant à compenser la participation de l’employeur au régime de retraite.
Lors du versement de la paie du 28 juillet, comprenant les 4 derniers jours travaillés avant le déclenchement de la grève, les salariés du Maxi ont constaté que la prime avait déjà été amputée de leur paie.
« Le retrait immédiat de la prime est complètement inacceptable. L’employeur agit unilatéralement alors qu’une négociation est en cours. Avec l’attitude de l’employeur, nous ne sommes pas surpris de voir les membres adhérer massivement au comité de relocalisation », résume Bernard Cournoyer, conseiller syndical à la CSD.
Le syndicat a mis sur pied un comité de relocalisation pour aider les personnes salariées, qui en auraient besoin, à se trouver un emploi ailleurs pendant la durée du conflit.
« On va se battre jusqu’au bout pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Ce n’est pas vrai qu’en 2022, alors que l’inflation atteint des taux records, on va accepter de maintenir les salariés dans des conditions de précarité financière, pendant que le président de Loblaws s’accorde 2 millions d’augmentations », conclut monsieur Cournoyer.
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