Ce coup de force constitue une très mauvaise nouvelle pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs. « Nous vivons dans une société démocratique qui reconnaît le droit de négocier et de faire la grève comme moyen ultime pour faire avancer les conditions de travail, a déclaré le président de la CSN, Jacques Létourneau. L’annonce d’un retour forcé vient ni plus ni moins bafouer les droits fondamentaux de ces professionnels en soins en lutte pour de meilleurs services à la population. La CSN les appuie sans réserve dans leur combat », ajoute-t-il.
Ces dernières tentent d’obtenir un ratio prévoyant suffisamment de professionnelles pour soigner les patients, et ce en tout temps. Il s’agit d’une revendication essentielle pour assurer de meilleurs soins. « C’est une lutte que la FSSS-CSN mène depuis des années, car ce ratio nous permet non seulement de prodiguer des soins optimaux, mais aussi d’exercer notre profession dans des conditions estimables », précise pour sa part Nadine Lambert, vice-présidente de la FSSS-CSN.