Les parties ont procédé à la signature officielle de la convention collective en début de semaine. Après une année de négociation ardue, les 220 membres ont réussi à stopper la volonté de l’employeur d’imposer des reculs affectant les conditions de travail des personnes salariées membres du syndicat, et ce, malgré les tentatives répétées de l’employeur à cet effet.
Mentionnons parmi les améliorations aux conditions de travail des enseignantes et des enseignants : le retrait de l’obligation de faire de la surveillance durant les récréations (au primaire), l’ajustement et l’indexation de la prime de titulariat, l’augmentation et l’indexation de la rémunération des enseignants remplaçants ainsi que l’augmentation et l’indexation du taux de salaire des enseignants suppléants. Quant au personnel non enseignant, il faut souligner la création de deux catégories d’emploi, la conclusion d’une entente pour réévaluer les tâches et les salaires de l’ensemble des classes d’emplois et la révision du mécanisme d’attribution des postes de surveillant d’élève ainsi que la rémunération des aides-maternelles aux taux des enseignants, en cas de suppléance.
Enfin, pour l’ensemble des membres du syndicat, il y a une amélioration des conditions de travail en matière de conciliation famille/travail, la réduction des frais de scolarité pour les enfants des membres du syndicat et l’optimisation du processus d’octroi et d’affectation des tâches.
« Si nous avons pu conclure une telle entente, c’est grâce au travail d’accompagnement et de soutien des personnes conseillères syndicales de la FNEEQ et de la CSN », souligne Ghassan Hélou, le président du syndicat. « Évidemment, la détermination et la solidarité des membres du syndicat ont joué un rôle primordial dans l’issue positive de la négociation », affirme M. Hélou.