Nos institutions judiciaires et policières ne sont pas toujours représentatifs des communautés qu’elles sont censées servir. Ce n’est donc pas surprenant que notre parti propose dans son programme de les réformer en profondeur pour améliorer non seulement l’accès à la justice mais également pour mettre fin à la répression policière.
D’ailleurs, on écrit dans notre programme que la mission de la police devrait surtout être la protection des droits fondamentaux. Nous proposons donc d’amoindrir la fonction coercitive pour favoriser la participation citoyenne et la résolution alternative de conflits, dans un but de rendre la justice plus juste et la police moins répressive.
Or, l’option A aura pour effet d’exclure certaines minorités de ces corps professionnels, exacerbant non seulement le manque de diversité mais aussi contredisant notre programme quant à ces réformes. Un juge ou un policier qui a pour mission d’assurer le droit fondamental à l’égalité sans pouvoir en bénéficier lui-même se trouve dans une position intenable. J’ai hâte que nous prenions le pouvoir (car nous allons le faire) pour travailler sur ce volet de notre projet de société pour un Québec indépendant où le judiciaire va toujours servir la justice sociale et la police ne sera pas vue comme un agent de répression.
Sibel Ataoğul
J’ai hâte de vivre dans un pays qui refuse de faire la paix sociale au dépens des minorités. Voilà pourquoi je vous encourage à voter pour l’option B. Parce que notre projet de société le commande. Solidairement.
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