Négociations du secteur public
Entente avec le secteur public en péril - Des manigances gouvernementales de bas étage (QS)
mardi 16 février 2016 / DE : Aile parlementaire de Québec solidaire
QUÉBEC, le 16 févr. 2016 - Pour Françoise David, députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, le gouvernement tente d’économiser des millions sur le dos des travailleurs et travailleuses des services publics en s’adonnant à des manoeuvres de bas étage. « Dans les documents de travail présentés par le Conseil du trésor pour les ententes de principe avec le Front commun, 50 000 personnes se voient exclues de l’entente et n’auront pas droit aux mêmes augmentations salariales que leurs collègues. Ça n’a jamais été abordé aux tables de négociations ! C’est ce que j’appelle tricher », déclare la députée. Ces 50 000 personnes visées ne sont pas des employé.e.s de l’État, mais sont syndiquées et ont des conventions collectives qui comprennent une « clause remorque » leur donnant droit aux mêmes augmentations que ceux-ci.
Depuis le début de ces négociations, Québec solidaire se méfie d’un gouvernement très peu reconnaissant de la valeur du travail de ses employés.e.s. « Il ne joue pas fair play. Nous exigeons qu’il retourne à la table de négociations immédiatement. C’est lui qui a tronqué l’entente, pas les travailleurs et travailleuses du secteur public », continue Mme David.
Pour la députée, les services de garde sont aussi directement visés par cette mauvaise foi. « Parmi ces travailleurs et travailleuses se retrouve un grand nombre d’éducatrices en milieu familial. Les manigances gouvernementales sont une autre attaque à la qualité des services de garde », termine-t-elle.