Depuis décembre dernier jusqu’au début de cette semaine, tous les efforts ont été déployés pour tenter de convaincre le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) de s’assoir avec le SPGQ et d’autres syndicats pour régler les plaintes du premier exercice de maintien de l’équité salariale. « En dépit des demandes de la CNESST à cet effet, le SCT refuse même de s’assoir pour en discuter », déplore Richard Perron, président du SPGQ.
L’objectif de l’évaluation du maintien de l’équité salariale, un exercice réalisé au 5 ans, est de vérifier si des écarts salariaux entre des emplois féminins et masculins se sont créés dans l’entreprise. À la suite de ce premier exercice de maintien en 2010 réalisé seul par l’employeur, plusieurs plaintes ont été déposées en 2011. La CNESST a fait une offre de conciliation qui a été acceptée par les parties syndicales plaignantes et le SCT, mais ce dernier joue maintenant la politique de la chaise vide. « Malgré la bonne foi des parties syndicales et de la CNESST, le gouvernement traîne encore dans son placard des vestiges de discrimination salariale envers les femmes », constate le président du SPGQ.
La bonne foi du gouvernement est mise en doute pour le maintien de l’équité salariale de 2010. En plus, il a encore réalisé seul l’exercice du maintien de l’équité salariale de 2015 pour l’ensemble des salariées et salariés de la santé, des services sociaux et de l’éducation. En conséquence, d’autres plaintes ont été déposées en 2016. « À quand le règlement de l’équité salariale ? », s’interroge Richard Perron.
Rappelons que le personnel professionnel de la section N-Collèges du SPGQ est réparti dans seize collèges ou cégeps à travers le Québec : Abitibi-Témiscamingue, Alma, André-Laurendeau, Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Gaspésie et Îles, Jonquière, Lanaudière, Lévis-Lauzon, Montmorency, Thetford, Rosemont/Cégep à distance, Sainte-Foy, Saint-Hyacinthe, Saint-Laurent et Trois-Rivières.
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