« Après le bois d’œuvre, le papier journal, le papier surcalandré, la CSeries, voilà que les États-Unis s’attaqueraient à l’acier et l’aluminium, c’est le comble. Ça n’a vraiment plus de sens », a dénoncé Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Même si les pays touchés n’ont pas été précisés, le président Trump a fait référence à de possibles taxes de 25 % sur l’acier et 10 % sur l’aluminium. Il serait illogique que la production canadienne et québécoise soit touchée « d’autant que l’aluminium produit ici est un aluminium propre produit à partir d’énergie renouvelable et non pas de charbon ou autre combustible. Mais on n’est pas à une surprise près avec l’administration Trump, on a déjà vu des décisions illogiques », a commenté M. Gagné. Le syndicat donne en exemple le dossier du papier journal où une seule plainte provenant d’une seule compagnie a entraîné l’imposition de taxes alors même que l’industrie papetière était contre et que plusieurs joueurs dans les médias et les imprimeries avaient exprimé leur désaccord.
Les exportations d’aluminium canadien assurent du travail à plus de 160 000 personnes au sud de la frontière qui font des pièces à partir de la matière première. « On compte sur le bon sens des élus américains pour comprendre la situation », ont conclu les dirigeants syndicaux.
Le syndicat Unifor représente près de 1500 membres dans l’industrie de l’aluminium au Québec.
Un message, un commentaire ?