« C’est avec beaucoup d’émotion que je m’apprête à commémorer les 25 ans de ce drame où ma sœur et 13 autres femmes ont perdu la vie. Je souhaite que les nouvelles générations n’oublient pas que ce crime était dirigé envers les femmes. Nous avons la responsabilité collective d’effectuer ce devoir de mémoire », déclare Madame Haviernick.
« 25 ans après Polytechnique, les violences multiples dont les femmes sont victimes constituent toujours un phénomène présent dans la société. En tant que parti féministe, commémorer Polytechnique et lutter contre ces violences envers les femmes est essentiel. Le sexisme, la misogynie et toute forme de violence envers les femmes ne peuvent être banalisés. Pensons à ces milliers de femmes autochtones disparues, ces femmes assassinées au nom de "l’honneur" ou encore ces 1500 femmes québécoises assassinées depuis 1989 par leurs conjoints ou ex-conjoints », déclare Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et membre du comité d’honneur du spectacle « Pour Elles ».
L’Assemblée nationale s’engage
« Cet automne, nos députées ont contribué largement à la mise sur pied d’un débat sur les violences à caractère sexuel faites aux femmes et autres personnes qui se déroulera à la Commission des relations avec les citoyens et lors d’un forum public et itinérant. Nous avons le devoir d’entendre les groupes de femmes qui ont une expertise inestimable en la matière », estime Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
« Des femmes connues et moins connues ont dénoncé avec un courage admirable les violences dont elles ont été victimes. L’ensemble des hommes et des femmes de notre société doivent avoir conscience que nous ne sommes pas à l’abri. Je lance aujourd’hui un appel à la responsabilité collective pour traquer les discriminations, ne plus banaliser les propos sexistes et homophobes, imposer un retour de l’éducation sexuelle dans nos écoles et exiger le maintien du registre des armes à feu », conclut elle.