Édition du 19 novembre 2024

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Le Monde

Conflits géopolitiques, anti-impérialisme et internationalisme à l’heure de « l’accélération réactionnaire »

Face à crise du (dés)ordre géopolitique international, « je me concentrerai dans cet article sur une description sommaire de la situation actuelle, pour ensuite caractériser les différentes positions qui émergent au sein de la gauche dans cette nouvelle phase et insister sur la nécessité de construire une gauche internationaliste, opposée à tous les impérialismes (principaux ou secondaires) et solidaire des luttes des peuples agressés. »

Tiré de Europe Solidaire Sans Frontières
15 novembre 2024

Par Jaime Pastor

Dans le cadre général de la crise multidimensionnelle dans laquelle nous nous trouvons – aujourd’hui aggravée par l’impulsion donnée par la récente victoire électorale de Trump à la montée d’une extrême droite à l’échelle mondiale –, il semble encore plus évident que nous assistons à une crise profonde du (dés)ordre géopolitique international, ainsi que des règles fondamentales du droit international qui ont été établies depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La manifestation la plus tragique de cette crise (qui remet en question l’avenir même de l’ONU) se trouve dans la guerre génocidaire contre Gaza (Awad, 2024), à laquelle s’ajoutent actuellement quelque 56 guerres dans le monde.

Dans ce contexte, le système hiérarchique impérialiste basé sur l’hégémonie américaine est ouvertement remis en question et contesté par des grandes puissances rivales, telles que la Chine et la Russie, ainsi que par d’autres au niveau régional, comme l’Iran. Cette compétition géopolitique mondiale se manifeste clairement dans certains conflits militaires, de l’évolution desquels dépendra une nouvelle configuration des rapports de forces au sein de ce système, ainsi que dans les blocs présents ou en formation, tels que les BRICS.

Face à ce nouveau scénario, je me concentrerai dans cet article sur une description sommaire de la situation actuelle pour ensuite caractériser les différentes positions qui émergent au sein de la gauche dans cette nouvelle phase et insister sur la nécessité de construire une gauche internationaliste, opposée à tous les impérialismes (principaux ou secondaires) et solidaire des luttes des peuples agressés.

Polycrise et néolibéralisme autoritaire

Il existe un large consensus au sein de la gauche sur le diagnostic que l’on peut faire de la crise globale que le monde traverse aujourd’hui, avec en toile de fond la crise éco-sociale et climatique. Une polycrise que l’on peut définir avec Pierre Rousset comme « multiforme, résultat de la combinaison de multiples crises spécifiques. Nous ne sommes donc pas face à une simple somme de crises, mais à leur interaction, qui démultiplie leur dynamique, alimentant une spirale mortifère pour l’espèce humaine (et pour une grande partie des espèces vivantes) » (Pastor, 2024).

Une situation étroitement liée à l’épuisement du régime d’accumulation capitaliste néolibéral initié au milieu des années 1970, qui, après la chute du bloc hégémonisé par l’URSS, a fait un bond en avant vers son expansion à l’échelle mondiale. Un processus qui a conduit à la Grande Récession qui a débuté en 2008 (aggravée par les politiques d’austérité, les conséquences de la crise pandémique et la guerre en Ukraine), qui a fini par frustrer les attentes d’ascension sociale et de stabilité politique que la mondialisation heureuse promise avait générées, principalement parmi des secteurs significatifs des nouvelles classes moyennes.

Une mondialisation, rappelons-le, qui s’est développée dans le cadre du nouveau cycle néolibéral qui, tout au long de ses différentes phases – combative, normative et punitive (Davies, 2016) –, a construit un nouveau constitutionnalisme économique transnational au service de la tyrannie corporative globale et de la destruction du pouvoir structurel, associatif et social de la classe ouvrière. Plus sérieusement, il a fait de la civilisation du marché « la seule civilisation possible », un sens commun, bien que tout ce processus ait pris différentes variantes et formes de régimes politiques, généralement basés sur des États forts et immunisés contre les pressions démocratiques (Gill, 2022 ; Slobodian, 2021). Un néolibéralisme qui, cependant, montre aujourd’hui son incapacité à offrir un horizon d’amélioration à la majorité de l’humanité sur une planète de plus en plus inhospitalière.

Nous nous trouvons donc dans une période, tant au niveau étatique qu’interétatique, pleine d’incertitudes, sous un capitalisme financiarisé, numérique, extractiviste et rentier qui précarise nos vies et cherche à tout prix à jeter les bases d’une nouvelle étape de croissance avec un rôle de plus en plus actif des États à son service. Pour ce faire, il recourt à de nouvelles formes de domination politique, fonctionnelles, adaptées à ce projet, qui tendent de plus en plus à entrer en conflit non seulement avec les libertés et les droits conquis au terme de longues luttes populaires, mais aussi avec la démocratie libérale. Ainsi, un néolibéralisme de plus en plus autoritaire se répand, non seulement au Sud mais aussi de plus en plus au Nord, avec la menace d’une «  accélération réactionnaire  » (Castellani, 2024). Un processus désormais stimulé par un trumpisme qui devient le cadre discursif maître d’une extrême droite montante, prête à se constituer en alternative à la crise de la gouvernance mondiale et à la décomposition des anciennes élites politiques (Urbán, 2024 ; Camargo, 2024).

Le système hiérarchique impérialiste en question

Dans ce contexte, succinctement esquissé ici, nous assistons à une crise du système hiérarchique impérialiste qui prévaut depuis la chute du bloc soviétique, facilitée précisément par les effets générés par un processus de mondialisation qui a conduit à un déplacement du centre de gravité de l’économie mondiale de l’Atlantique Nord (Europe/États-Unis) vers le Pacifique (États-Unis, Asie de l’Est et du Sud-Est).

En effet, suite à la Grande Récession qui a débuté en 2007-2008 et à la crise de la mondialisation néolibérale qui s’en est suivie, une nouvelle phase s’est ouverte dans laquelle une reconfiguration de l’ordre géopolitique mondial est en train de se produire, un ordre qui est tendanciellement multipolaire, mais en même temps asymétrique, dans lequel les États-Unis restent la grande puissance hégémonique (monétaire, militaire et géopolitique), mais se trouvent plus affaiblis et défiés par la Chine, la grande puissance montante, et la Russie, ainsi que par d’autres puissances sub-impériales ou secondaires dans différentes régions de la planète. Pendant ce temps, dans de nombreux pays du Sud, confrontés au pillage de leurs ressources, à l’augmentation des dettes souveraines, aux révoltes populaires et aux guerres de toutes sortes, la fin du développement comme horizon à atteindre cède la place à des populismes réactionnaires au nom de l’ordre et de la sécurité.

Ainsi, la concurrence géopolitique mondiale et régionale est accentuée par des intérêts divergents, non seulement dans le domaine économique et technologique, mais aussi dans le domaine militaire et des valeurs, avec pour conséquence la montée des ethno-nationalismes étatiques face à des ennemis présumés internes et externes.

Cependant, nous ne devons pas oublier le haut degré d’interdépendance économique, énergétique et technologique qui s’est matérialisé à travers le monde dans le contexte de la mondialisation néolibérale, comme l’ont ouvertement souligné à la fois la crise pandémique mondiale et l’absence d’un blocus efficace contre la Russie dans le domaine de l’énergie malgré les sanctions convenues. À cela s’ajoutent deux nouveaux facteurs fondamentaux : d’une part, la possession actuelle d’armes nucléaires par les grandes puissances (il existe actuellement quatre points chauds nucléaires : un au Moyen-Orient (Israël) et trois en Eurasie (Ukraine, Inde-Pakistan et péninsule coréenne) ; et, d’autre part, les crises du climat, de l’énergie et des matières premières (c’est l’heure de vérité !), qui rendent cette situation sensiblement différente de ce qu’elle était avant 1914. Ces facteurs conditionnent la transition géopolitique et économique en cours, fixant les limites d’une démondialisation qui risque d’être partielle et certainement pas heureuse pour la grande majorité de l’humanité. Dans le même temps, ces facteurs alertent sur les risques accrus d’escalade dans les conflits armés dans lesquels des puissances dotées de l’arme nucléaire sont directement ou indirectement impliquées, comme dans les cas de l’Ukraine et de la Palestine.

Cette spécificité de l’étape historique actuelle nous amène, selon Promise Li, à considérer que la relation entre les grandes puissances (notamment entre les Etats-Unis et la Chine) est un équilibre instable entre une « coopération antagoniste  » et une « rivalité inter-impérialiste » croissante. Un équilibre qui pourrait être rompu en faveur de cette dernière, mais qui pourrait également être normalisé dans le cadre de la recherche commune d’une issue à la stagnation séculaire d’un capitalisme mondial dans lequel la Chine (Rousset, 2021) et la Russie (Serfati, 2022) se sont désormais insérées, bien qu’avec des évolutions très différentes. Un processus, donc, plein de contradictions, qui est extensible à d’autres puissances, comme l’Inde, qui font partie des BRICS, dans lesquels les gouvernements de ses pays membres n’ont pas réussi jusqu’à présent à remettre en question le rôle central d’organisations comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, qui sont toujours sous l’hégémonie des États-Unis (Fuentes, 2023 ; Toussaint, 2024).

Cependant, il est clair que l’affaiblissement géopolitique des États-Unis - surtout après leur fiasco total en Irak et en Afghanistan et, maintenant, la crise de légitimité qu’entraîne leur soutien inconditionnel à l’État génocidaire d’Israël - permet une plus grande marge de manœuvre potentielle de la part des différentes puissances mondiales ou régionales, en particulier celles dotées de l’arme nucléaire. Je suis donc d’accord avec la description de Pierre Rousset :

« Le déclin relatif des Etats-Unis et la montée incomplète de la Chine ont ouvert un espace dans lequel des puissances secondaires peuvent jouer un rôle significatif, au moins dans leur propre région (Russie, Turquie, Brésil, Arabie Saoudite, etc.), même si les limites des BRICS sont évidentes. Dans cette situation, la Russie n’a pas manqué de mettre la Chine devant une série de faits accomplis aux frontières orientales de l’Europe. En agissant de concert, Moscou et Pékin ont été largement maîtres du jeu sur le continent eurasiatique. En revanche, il n’y a pas eu de coordination entre l’invasion de l’Ukraine et l’attaque effective de Taïwan » (Pastor, 2024).

Ceci, sans doute facilité par le poids plus ou moins important d’autres facteurs liés à la polycrise, explique l’éclatement de conflits et de guerres dans des endroits très différents de la planète, mais en particulier dans trois épicentres très pertinents de l’actualité : l’Ukraine, la Palestine et, bien que pour l’instant en termes de guerre froide, Taïwan.

Dans ce contexte, nous avons vu comment les États-Unis ont utilisé l’invasion injuste de l’Ukraine par la Russie comme alibi pour relancer l’expansion d’une OTAN en crise vers d’autres pays d’Europe de l’Est et du Nord. Cet objectif est étroitement associé à la reformulation du «  nouveau concept stratégique » de l’OTAN, comme nous l’avons vu lors du sommet que cette organisation a tenu à Madrid en juillet 2022 (Pastor, 2022) et plus récemment lors du sommet qui s’est tenu en juillet de cette année à Washington. Ce dernier a réaffirmé cette stratégie, ainsi que la prise en compte de la Chine comme principal concurrent stratégique, tout en évitant de critiquer l’État d’Israël. Ce dernier montre le double standard (Achcar, 2024) du bloc occidental concernant son implication dans la guerre en Ukraine, d’une part, et sa complicité avec le génocide commis par l’État colonial d’Israël contre le peuple palestinien, d’autre part.

Nous avons également constaté l’intérêt croissant de l’OTAN pour le flanc sud afin de poursuivre sa nécropolitique raciste contre l’immigration illégale tout en aspirant à rivaliser pour le contrôle des ressources de base dans les pays du Sud, en particulier en Afrique, où l’impérialisme français et américain perd du terrain au profit de la Chine et de la Russie.

Ainsi, une redéfinition de la stratégie du bloc occidental a eu lieu, au sein duquel l’hégémonie américaine a été renforcée militairement (grâce, surtout, à l’invasion de l’Ukraine par la Russie) et à laquelle une Union européenne plus divisée est clairement subordonnée, avec son vieux moteur allemand affaibli. Cependant, après la victoire de Trump, l’UE semble déterminée à renforcer sa puissance militaire au nom de la recherche d’une fausse autonomie stratégique, car elle restera liée au cadre de l’OTAN. Pendant ce temps, de nombreux pays du Sud prennent de plus en plus leurs distances avec le bloc, bien qu’ils aient des intérêts différents, ce qui différencie les alliances possibles qui pourraient être formées de celles qui caractérisaient le mouvement des non-alignés dans le passé.

Quoi qu’il en soit, il est probable qu’après sa victoire électorale, Donald Trump opère un changement majeur dans la politique étrangère des États-Unis afin de mettre en œuvre son projet MAGA (Make America Great Again) au-delà de la sphère géo-économique (en intensifiant sa concurrence avec la Chine et, bien qu’à un niveau différent, avec l’UE), en particulier en ce qui concerne les trois épicentres de conflit mentionnés plus haut : en ce qui concerne l’Ukraine, en réduisant substantiellement l’aide économique et militaire et en cherchant une forme d’accord avec Poutine, au moins, sur un cessez-le-feu ; en ce qui concerne Israël, en renforçant son soutien à la guerre totale de Netanyahou ; et enfin en réduisant son engagement militaire avec Taïwan.

Quel internationalisme anti-impérialiste de la gauche ?

Dans ce contexte de montée du néolibéralisme autoritaire (dans ses différentes versions : l’extrême droite réactionnaire et l’extrême centre, principalement) et de divers conflits géopolitiques, le grand défi pour la gauche consiste à reconstruire des forces sociales et politiques antagonistes ancrées dans la classe ouvrière et capables de forger un anti-impérialisme et un internationalisme solidaire qui ne soient pas subordonnés à l’une ou l’autre grande puissance ou à un bloc capitaliste régional.

Une tâche qui ne sera pas facile, car dans la phase actuelle, nous assistons à de profondes divisions au sein de la gauche quant à la position à maintenir face à certains des conflits mentionnés ci-dessus. En essayant de synthétiser, avec Ashley Smith (2024), nous pourrions distinguer quatre positions :

• La première serait celle qui s’aligne sur le bloc impérial occidental dans la défense commune de prétendues valeurs démocratiques contre la Russie, ou sur l’État d’Israël dans son droit injustifiable à l’autodéfense, comme l’a affirmé un secteur majoritaire de la gauche sociale-libérale. Une position qui cache les véritables intérêts impérialistes de ce bloc, ne dénonce pas son double langage et ignore la dérive de plus en plus antidémocratique et raciste que connaissent les régimes occidentaux, ainsi que le caractère colonial et d’occupation de l’État israélien.

• La seconde serait celle que l’on qualifie habituellement de campiste, qui s’alignerait sur des États comme la Russie et la Chine, qu’elle considère comme des alliés contre l’impérialisme américain parce qu’elle considère ce dernier comme l’ennemi principal, en ignorant les intérêts géopolitiques expansionnistes de ces deux puissances. Une position qui rappelle celle adoptée dans le passé par de nombreux partis communistes pendant la période de la guerre froide à l’égard de l’URSS, mais qui devient aujourd’hui caricaturale au vu de la nature réactionnaire du régime de Poutine et de la persistance du despotisme bureaucratique d’État en Chine.

• La troisième est celle du réductionnisme géopolitique, qui se traduit aujourd’hui dans la guerre en Ukraine, se limitant à considérer qu’il ne s’agit que d’un conflit inter-impérialiste. Cette attitude, adoptée par un secteur du pacifisme et de la gauche, implique de nier la légitimité de la dimension nationale de la lutte de la résistance ukrainienne contre la puissance occupante, tout en critiquant le caractère néolibéral et pro-whitewashing du gouvernement qui la dirige.

• Enfin, il y a celle qui s’oppose à tous les impérialismes (qu’ils soient majeurs ou mineurs) et à tous les doubles standards, se montrant prête à faire preuve de solidarité avec tous les peuples attaqués, même s’ils peuvent compter sur le soutien de l’une ou l’autre puissance impériale (comme les États-Unis et l’UE en ce qui concerne l’Ukraine) ou régionale (comme l’Iran en ce qui concerne le Hamas en Palestine). C’est une position qui n’accepte pas le respect des sphères d’influence que les différentes grandes puissances aspirent à protéger ou à étendre, et qui est solidaire des peuples qui luttent contre l’occupation étrangère et pour le droit de décider de leur avenir (en particulier, avec les forces de gauche dans ces pays qui s’engagent pour une alternative au néolibéralisme), et qui n’est alignée sur aucun bloc politico-militaire.

Cette dernière position est celle que je considère comme la plus cohérente de la part d’une gauche anticapitaliste. En réalité, en gardant la distance historique et en reconnaissant la nécessité d’analyser la spécificité de chaque cas, elle coïncide avec les critères que Lénine a essayé d’appliquer lorsqu’il a analysé la centralité que la lutte contre l’oppression nationale et coloniale était en train d’acquérir dans la phase impérialiste du début du 20e siècle. Cela s’est reflété, en ce qui concerne les conflits qui ont éclaté à cette époque, dans plusieurs de ses articles comme, par exemple, dans « La révolution socialiste et le droit des nations à disposer d’elles-mêmes », écrit en janvier-février 1916, dans lequel il a soutenu que :

« Le fait que la lutte contre une puissance impérialiste pour la liberté nationale peut, dans certaines conditions, être exploitée par une autre « grande » puissance dans ses propres buts également impérialistes, ne peut pas plus obliger la social-démocratie à renoncer au droit des nations à disposer d’elles-mêmes, que les nombreux exemples d’utilisation par la bourgeoisie des mots d’ordre républicains dans un but de duperie politique et de pillage financier, par exemple dans les pays latins, ne peuvent obliger les social-démocrates à renier leur républicanisme » (Lénine, 1916).

Une position internationaliste qui doit s’accompagner d’une mobilisation contre le processus de remilitarisation en cours de l’OTAN et de l’UE, mais aussi contre celui d’autres puissances comme la Russie et la Chine. Elle doit s’engager à remettre au centre de l’agenda la lutte pour le désarmement nucléaire unilatéral et la dissolution des blocs militaires, en reprenant le flambeau du puissant mouvement pacifiste qui s’est développé en Europe dans les années 1980, avec en tête les militantes féministes de Greenham Common et des intellectuels tels qu’Edward P. Thompson. Une orientation qui devra évidemment s’insérer dans un projet global écosocialiste, féministe, antiraciste et anticolonialiste.

Jaime Pastor

Références

Achcar, Gilbert (2024) « El antifascismo y la caída del liberalismo atlántico », Viento Sur, 19/08/24.

• Awad, Nada (2024) « Derecho Internacionalismo y excepcionalismo israelí », Viento Sur, 193, pp. 19-27.

Camargo, Laura (2024) Trumpismo discursivo. Barcelone : Verso (sous presse).

Castellani, Lorenzo (2024) « Avec Trump, l’ère de l’accélération réactionnaire », Le Grand Continent, 8/11/24.

Davies, William (2016) « Neoliberalism 3.0 », New Left Review, 101, pp. 129-143.

Fuentes, Federico (2023) « Interview with Promise Li : US-China rivalry, “antagonistic cooperation” and anti-imperialism », South Wind, 191, 5-18.

Gill, Stephen (2002) « Globalization, Market Civilization and Disciplinary Neoliberalism ». Dans Hovden, E. et Keene, E. (Eds.) The Globalization of Liberalism. Londres : Millennium. Palgrave Macmillan.

Lénine, Vladimir (1976) « La révolution socialiste et le droit des nations à l’autodétermination », Œuvres choisies, Volume V, pp. 349-363. Moscou : Progress.

Pastor, Jaime (2022) « El nuevo concepto estratégico de la OTAN : Hacia una nueva guerra global permanente ? », viento sur, 2/07/22.
(2024) « Entretien avec Pierre Rousset : Crise mondiale et guerres : quel internationalisme pour le XXIe siècle ? », Viento Sur, 16/04/24.

Rousset, Pierre (2021) « China, el nuevo imperialismo emergente », Viento Sur, 16/10/21.

Serfati, Claude (2022) « La era de los imperialismos continúa : así lo demuestra Putin », Viento Sur, 21/04/22.

Slobodian, Quinn (2021) Globalistas. Madrid : Capitán Swing.

Smith, Ashley (2024) « Imperialismo y antiimperialismo hoy », Viento Sur, 4/06/24.

Toussaint, Eric (2024) « La cumbre de los BRICS en Rusia no ofreció ninguna alternativa », Viento Sur, 30/10/24.

Urbán, Miguel (2024) Trumpisms. Néolibéraux et autoritaires. Barcelone : Verso.


P.-S.

• Traduit pour ESSF par Pierre Rousset avec l’aide de DeepL.

Source - Viento Sur, 15/NOV/2024 :
https://vientosur.info/conflictos-geopoliticos-antiimperialismo-e-internacionalismo-en-tiempos-de-aceleracion-reaccionaria/

• Cet article est une version actualisée de celui publié dans la revue Nuestra Bandera, 264, pp. 55-62, 2024.

• Jaime Pastor est politologue et membre de la rédaction de Viento Sur.

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