Tiré de Politis.
Les services de cet organisme américain qui n’a pas l’habitude d’insister sur ses « prévisions » à long terme, expliquent que près de 19 tempêtes tropicales sont attendues sur l’océan Atlantique, qu’une dizaine d’entre elles pourraient se transformer en ouragan, certaines entrainant des vents proches des 200 kilomètres heures. Comme la saison de ces excès climatiques commence au début de mois de juin, les responsables de la NOAA, viennent d’appeler la population à se préparer à des opérations d’évacuation et à repérer les refuges dans lesquels les habitants pourront se mettre à l’abri. Et il prévient également que la situation sera partout compliquée par l’épidémie du Coronavirus et les mesures de distanciation physique qui réduiront le nombre des places disponibles.
Le chef des prévisionnistes de la NOAA relaye donc les conseils de Carlos Castillo, responsable de l’Agence fédérale des situations d’urgence : « Il est recommandé à chacun de trouver, dans la mesure du possible, de la famille ou des amis hors des zones frappées par un ouragan ou de prévoir des hôtels situés hors de la zone d’évacuation. » Les scientifiques états-uniens cherchent à éveiller l’attention de leurs compatriotes et des habitants de toute l’Amérique du Nord et des Caraïbes, qui ont déjà oublié les dangers des ouragans majeurs parce qu’ils ont épargné le continent au cours de l’année 2019.
Des ouragans plus puissants
Comme l’ont expliqué à plusieurs reprises les observateurs du GIEC, ce n’est pas tant le nombre des tempêtes qui augmente mais surtout leur force et leurs pouvoirs de destructions liés à la progression du réchauffement climatique. Une évolution qui affecte aussi bien l’Amérique que l’Asie où le Bangladesh vient de connaitre son plus grave cyclone depuis 1970. Lequel avait entrainé 500.000 morts. L’Europe ne devrait pas plus être épargnée par les accidents climatiques majeurs qu’elle a déjà connu deux années avec une chaleur supérieure à la moyenne. Tous les dérèglements sont possibles. Pour les climatologues, certes la sécheresse menace en France, mais ils craignent, comme aussi dans d’autres pays européens la multiplication des accidents climatiques localisés et meurtriers.
Et en France comme ailleurs, les gouvernements tétanisés par la pandémie du coronavirus, ne prêtent aucune attention aux avertissements répétés des climatologues en particulier et des écologistes en général. Alors que les accidents climatiques que le monde devra affronter dans les mois à venir pèseront également sur la vie quotidienne et sur l’économie.
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