Édition du 22 octobre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

La guerre en Ukraine - Les enjeux

Des syndicalistes ukrainiens en tournée dans l’État espagnol

Pour la première fois, les dirigeant·es des deux principales centrales syndicales ukrainiennes se sont rendus dans l’État espagnol : Grigori Osovyi et Vasyl Andreiev, président et vice-président de la Fédération des syndicats d’Ukraine (FPU), et Olesia Briazgunova, responsable internationale de la Confédération des syndicats libres d’Ukraine (KVPU).

Tiré de Entre les lignes et les mots
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/16/des-syndicalistes-ukrainiens-en-tournee-dans-letat-espagnol/

Le président de la KVPU, Mihaylo Volinets, qui est également membre du Parlement ukrainien (la Verkhovna Rada), a dû rentrer à Kyiv à mi-chemin, convoqué en tant que membre de la commission chargée de l’énergie en raison de la gravité de la situation après les dernières attaques de la Russie contre des centres énergétiques clés. Ce détail montre à quel point la tournée était compliquée en pleine guerre et combien la délégation ukrainienne y attachait de l’importance.

Les syndicalistes qui sont venus ont un long parcours. Grigori Osovyi vient de l’ancien syndicat officiel, affilié au Conseil central des syndicats de toute l’Union, qui est devenu le FPU après l’indépendance de l’Ukraine. Il a été membre du Parti communiste, mais n’est aujourd’hui affilié à aucun parti. Olesia est une syndicaliste jeune, mais elle a milité pendant des années au sein de la KVPU. Ce syndicat indépendant s’est constitué à partir du rassemblement des syndicalistes qui avaient participé aux grèves minières et autres, notamment dans le Donbass, c’est le cas de son président, Mihaylo Volynets, et de sa vice-présidente, Natalia Levytska. La KVPU a été créée à la fin de l’année 1998. Vasyl Andreiev, ouvrier du bâtiment depuis l’âge de 14 ans, a rejoint le FPU : malgré sa relative jeunesse, il en est le vice-président et le responsable international.
Les mots prononcés par Vasyl lors de la manifestation du dernier jour de la tournée sont éloquents quant à leurs attentes : « Nous sommes venus pour parler d’ouvrier à ouvrier.  »

Des rencontres avec des syndicalistes de l’UGT et des parlementaires

La venue de la délégation des deux centrales syndicales ukrainiennes a été rendue possible grâce à l’invitation de l’UGT espagnole [1]. En février 2024, une délégation de l’UGT de Catalogne s’était rendue à Kyiv pour participer à une conférence internationale de solidarité syndicale à l’occasion du deuxième anniversaire de la guerre. Le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU) avait favorisé et aidé aux contacts et aux rencontres précédentes à Paris et, en tant que responsable de la coordination syndicale du RESU, j’avais eu le privilège de les accompagner. Les menaces d’attaques nous avaient obligés à nous cacher dans l’abri de l’hôtel, notre délégation était la seule représentation internationale présente à la conférence de Kyiv. Les préparatifs de la tournée dans l’État espagnol avaient alors commencé, et c’est l’UGT qui nous a permis de concrétiser ce projet.

La première partie de la visite a été constituée par les réunions à Barcelone et à Madrid avec les responsables des différentes fédérations de l’UGT, où nous avons pu partager nos expériences et nos préoccupations.

Les visites à Barcelone et à Madrid ont été un succès. Au cours d’une semaine épuisante de réunions, d’événements, d’entretiens et de visites, nous avons discuté et avancé dans plusieurs actions possibles pour aider les syndicats, les réfugié·es et les immigré·es.

Au Parlement catalan, la délégation a rencontré le président, Josep Rull (Junts per Catalunya), qui s’est montré intéressé et espère pouvoir organiser une autre visite avec ces syndicats afin de les entendre à l’occasion d’une session parlementaire ou d’une commission. La délégation a également eu des rencontres avec différents groupes politiques : Partit dels Socialistes de Catalunya (PSC), Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) et Junts, qui se sont engagés à les aider dans divers domaines. La délégation ukrainienne a souligné le rôle des syndicats dans la guerre et la reconstruction, et s’est engagée à aider les parlementaires catalans à établir des contacts avec la Verkhovna Rada.

À Madrid, les syndicalistes ukrainiens ont rencontré les groupes parlementaires des Cortes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), de Sumar et de l’ERC. Ces groupes parlementaires souhaiteraient les aider notamment sur les programmes de formation syndicale et sur les réglementations européennes en matière de travail et de droits [2]. Ces réunions ont également concerné des fonctionnaires du Parlement espagnol des commissions des affaires étrangères, du travail, de l’économie sociale, de la migration et du pacte de Tolède (système de retraites), ainsi que des responsables du gouvernement catalan, la Generalitat, chargés de l’Union européenne et de la mairie de Barcelone.

Dans les manifestations de la Diada, avec les indépendantistes

Outre ces représentants politiques, la délégation ukrainienne a rencontré (en Catalogne) des associations de la société civile telles que Òmnium Cultural, le Centre international Escarré pour les minorités ethniques et nationales, le Centre de Barcelone pour les affaires internationales et l’Institut international catalan pour la paix, ainsi que différentes associations ukrainiennes, y compris la présidente des associations ukrainiennes en Espagne et l’ambassade ukrainienne des arts à Barcelone.

Les syndicalistes ukrainiens ont participé aux événements de la Diada de Catalunya (11 septembre). Devant la statue de Rafel de Casanova (la plus haute autorité militaire et politique de Catalogne pendant le siège de Barcelone par les Bourbons en 1714) et avec les syndicats UGT et Comisiones Obreras, les Ukrainiens ont apporté leur hommage, avec des fleurs bleues et jaunes symbolisant leur drapeau.

La situation de la classe ouvrière ukrainienne

La première chose que les syndicalistes nous ont expliquée, c’est que la guerre affecte gravement la vie de l’ensemble de la population active. Cela a commencé en 2014 avec l’occupation de la Crimée et de certaines parties du Donbass, mais avec l’invasion à grande échelle de 2022, la situation est devenue terrible au quotidien partout en Ukraine. « À cause de la guerre, 2,7 millions d’emplois directs ont été perdus dans la construction, l’alimentation, l’industrie. Nos adhérents sont également sur le front ; d’autres en exil. Tout cela a entraîné une baisse très importante des adhésions. Au total, 9 millions d’emplois ont disparu », a expliqué Grigori Osovyi, avant d’ajouter que pour comprendre l’ampleur de la guerre, il ne fallait pas oublier les tirs nuit et jour de roquettes qui empêchent la population de se reposer. Olesia Briazgunova a enfoncé le clou :

Les enfants et les jeunes qui sont obligés de se réfugier tous les soirs grandiront dans un climat de peur. Qu’arrivera-t-il aux enfants et aux femmes cet hiver ?

Les salarié·es se battent sur le front

Selon Vasyl Andreiev, « 20% de nos membres sont actuellement soldats. Notre pays est en guerre car nous avons été attaqués. Nos camarades nous manquent sur les lieux de travail parce qu’ils se battent pour défendre le pays ». Grigori ajoute :

L’équilibre mondial est très affaibli. Il n’y a pas d’instance mondiale qui puisse appuyer sur un bouton et rétablir la paix, voilà la réalité. L’Espagne nous aide militairement, ainsi que les États-Unis et l’Europe, mais ils ne nous ont pas envoyé des roquettes ou des munitions en quantité suffisante. La Russie dispose d’un million de munitions. Vous nous donnez 20% de ce que la Russie utilise contre nous. Il n’y a pas de roquettes, il nous faut au moins des drones.

Olesia, elle, déclare :

Merci beaucoup pour l’aide militaire que l’Espagne apporte. Elle nous aide à nous défendre. Le peuple ukrainien ne lâche pas, il se battra toujours pour sa liberté. Aujourd’hui, un de nos camarades est mort. Nous payons un prix très élevé pour notre souveraineté et pour la défense de l’Europe.

Selon Olesia, « l’armée russe a le projet de détruire tout ce qui est indispensable à la vie des gens et à l’économie de l’Ukraine : l’énergie, l’eau, les communications. Il est dangereux de travailler dans les mines, dans les centrales nucléaires, qui sont attaquées, dans les centres de distribution d’électricité : l’énergie électrique est vitale pour le pays. Sans électricité, il est très dangereux de travailler dans les zones minières et dans les mines : 51 mineurs ont été pris au piège lors de bombardements. Mais les mineurs continuent à travailler malgré le risque de nouvelles frappes aériennes. » Grigori explique à un député à Madrid que «  26% du territoire ukrainien est occupé par la Russie. Il n’y a pas de conditions pour des négociations ». Il propose deux solutions :

L’Ukraine peut gagner. Si les relations économiques avec la Russie sont rompues, l’agresseur devra arrêter. La Russie n’aura plus d’argent dans un mois si toutes les relations économiques étaient rompues.

L’autre solution : « Si nous perdons du territoire, la Russie entrera à Kyiv. Puis en Pologne. Et ce pourrait être la troisième guerre mondiale. »

La propagande poutiniste vise les travailleur·euses russes et l’Espagne même
Au cours des contacts avec les groupes parlementaires, la délégation a entendu des questions et des opinions sur la paix qui l’ont étonnée. Bien que préoccupés en permanence par la situation dans leur pays, des sourires affleurent de temps à autre. Olesia écarquille ses yeux clairs quand elle entend des affirmations telles que « le plus urgent, c’est la paix, car tout le monde y laisse sa peau  », sans distinction entre l’agresseur et l’agressé. À Barcelone, Grigori a déclaré :

Ils disent que la Russie a fait une « guerre préventive » parce que l’Ukraine aurait voulu l’attaquer. Ils disent aussi que l’Ukraine est nazie. Nous avons notre fierté nationale, nous avons une longue histoire, mais nous n’avons jamais été nazis. Autre mensonge : le Sud, le Donbass, sont des territoires russes. Nous sommes étonnés et affolés de voir que 70% des Russes croient à ce mensonge. Et 70 à 80% des Russes pensent que l’Ukraine n’a pas le droit d’exister, que nos terres sont russes. Il est difficile de faire arriver la vérité dans la tête de ces gens.

À Madrid également, Grigori a déclaré :

Un syndicat russe [la Fédération des syndicats indépendants de Russie (FNPR)] soutient pleinement l’agression de son pays. Dans les zones occupées, nous, militants syndicaux, avons dû partir à cause de la répression. Ce syndicat aide à remplacer nos adhérents et place les siens. La langue ukrainienne est également remplacée. Un documentaire primé sur les soldats russes [Intercepted] montre tout naturellement qu’ils veulent gagner la guerre et qu’ils font tout ce qu’il faut pour cela.

Et de marteler : «  Il n’y a pas de conditions pour négocier la paix. » Olesia ajoute : « Plus de 2 000 syndicalistes et fonctionnaires des territoires occupés ont été enlevés. »

La FPU et la KVPU se sont notamment battues pour tenter d’expulser la FNPR de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ce syndicat russe avait invité Poutine à parler lors de son congrès et avait manifesté son soutien total à l’« opération militaire spéciale » contre l’Ukraine. Lors de la dernière conférence de l’OIT, les syndicats ukrainiens sont presque arrivés à exclure la FNPR de la direction, mais l’absence de soutien fort de la part de la direction de la Confédération syndicale internationale (CSI) les en a empêchés. La représentation de la FNPR n’a été élue qu’à une voix près – jamais auparavant la FNPR n’avait bénéficié d’un soutien international aussi faible ! Dans le même temps, le syndicaliste ukrainien Vasyl Andreiev a été nommé à l’un des 19 sièges de suppléant sans aucune opposition. Une belle réussite.

Le dialogue social entre le gouvernement et les syndicats

L’un des principaux objectifs de la visite était de permettre aux syndicats ukrainiens d’expliquer leur relation avec le gouvernement ukrainien et leur point de vue sur la politique économique et de l’emploi du gouvernement. S’ils ont été très clairs quant à la nécessité de se défendre contre l’agresseur et de soutenir l’armée et le gouvernement dans le domaine militaire, ils ont été tout aussi clairs quant à leur dénonciation du néolibéralisme et des attaques du gouvernement contre les travailleurs : le gouvernement ukrainien profite de la situation de guerre pour affaiblir les syndicats et s’attaquer aux conditions de vie de la classe ouvrière.

Grigori

Le deuxième jour après l’occupation russe, la Rada a adopté une loi militaire. Nous, les syndicats, avons essayé de l’adoucir. Elle suspendait des droits des travailleurs comme les manifestations ou les grèves. Toutes ces restrictions doivent être annulées comme si nous étions en temps de paix. L’année dernière, nous avons constaté qu’un tiers des lois adoptées nous desservent. Certains députés défendent nos positions. La question est que le gouvernement nous écoute au Parlement. Les politiciens nous écoutent en période d’élections, mais il n’y a pas d’élections dans notre pays pour l’instant. Le gouvernement est dominé par un seul parti, il n’y a pas de coalition. Nous savons que la guerre entraîne une concentration du pouvoir, mais les droits des travailleurs doivent être respectés.

Vasil

En peu de temps, 30 000 lois ont été modifiées en Ukraine. Notre syndicat participe au processus d’adaptation des lois depuis 2015. Les changements les plus radicaux engagés par gouvernement à l’encontre des travailleurs ont concerné le Code du travail et les normes de sécurité. Nous avons besoin de former des experts, nous avons besoin de fonds pour cela. Des cours de deux semaines pour former des salariés experts dans les normes des secteurs comme la construction, la métallurgie, le secteur maritime. Les syndicats ne peuvent pas le faire seuls. L’expérience de l’Espagne, qui fait partie de l’Europe, peut nous être très utile.

Olesia

Nous avons besoin d’aide pour comprendre et adapter des réglementations espagnoles qui pourraient être utiles à l’Ukraine. L’intégration à l’UE est très importante pour la jeune génération d’Ukrainien·nes, qui s’attend à une amélioration de ses conditions de vie.

Les parlementaires espagnols, les porte-parole de différentes commissions pour le dialogue entre les syndicats, le gouvernement et les partis, se sont montrés particulièrement intéressés par ce point. La formation des syndicalistes ukrainiens aux lois européennes et aux exemples de leur mise en œuvre en Espagne pourrait être l’un des aspects concrets et utiles de cette visite. La députée du PSOE Elisa Garrido a posé une question à la fin : « Y a-t-il des contacts et un dialogue entre les syndicats et le gouvernement ukrainien ? » La réponse de Grigori Osovyi a été claire et concise : « Contact oui, dialogue non. »

La reconstruction du pays

Dans une situation où l’on compte plus de 5 millions de personnes déplacées, des dizaines de milliers de blessé·es et de handicapé·es, des personnes qui seront touchées à vie, parler de reconstruction du pays après la guerre, c’est d’abord créer les conditions pour que les travailleuses et les travailleurs reviennent, qu’ils aient un toit, un salaire décent et des conditions de vie et de services convenables. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement d’une reconstruction économique et des infrastructures, mais aussi d’une reconstruction sociale.

Dans le cas contraire, on pourrait assister à une grande opération économique aux profits juteux où de grandes multinationales se partageraient les territoires et les emplois, en profitant de l’endettement de l’Ukraine ou des fonds européens, en embauchant des travailleuses et des travailleurs migrant·es du monde entier sans accords ni règles, avec des bas salaires et un manque de sécurité. Ce type de reconstruction signifierait un changement pour le pire en Ukraine. Il faut éviter ça. Mais si nous ne voulons pas de ce scénario, nous devons aider les syndicats à jouer un rôle clé dans la reconstruction.

Vasyl, responsable du secteur de la construction de la FPU, est très clair :

Nous manquerons de main-d’œuvre par rapport à l’énorme destruction en cours… Nous devons créer les conditions pour que les gens qui ont dû partir puissent revenir. Olesia souligne le rôle des femmes, «  qui remplacent les hommes aux avant-postes dans de nombreuses professions, y compris dans la métallurgie et l’exploitation minière. Nous devons réglementer leur participation à l’avenir en leur accordant des droits égaux  ».

Grigori affirme que «  celui qui doit payer pour la reconstruction est celui qui a provoqué cette guerre et ses désastres : la Russie. » Il demande de l’aide pour que les syndicats soient impliqués dans le processus de planification de cette reconstruction. Selon lui, le gouvernement ukrainien et les grandes entreprises marginalisent les syndicats de tous les projets et discussions. Il dénonce que, lors de la dernière conférence sur la reconstruction organisée à Berlin par les gouvernements allemand et ukrainien, «  sur les 2 000 participants entre les gouvernements et les employeurs, il n’y avait que deux syndicalistes  ».

Donner une suite à cette tournée et concrétiser nos engagements

Il y a sans doute encore beaucoup d’aspects et de détails qui mériteraient d’être expliqués au sujet de cette visite. Je pense avoir traité les plus importants. Les associations, organisations, partis et personnes qui ont assisté à certaines réunions, conférences ou événements ont pu entendre, toucher et sentir ce qui se passe en Ukraine et les conséquences de cette guerre d’agression pour la classe ouvrière ukrainienne. Il ne s’agissait pas d’une visite d’un gouvernement, ni du récit d’un média ou des réseaux sociaux : il s’agissait de syndicalistes en chair et en os. Un privilège.

Il nous appartient maintenant de diffuser, organiser et mettre en œuvre ce que nous avons entendu et de décider de la place que nous voulons occuper dans l’aide aux syndicats ukrainiens. Ils nous ont exprimé ce dont ils avaient besoin : générateurs, locaux, soutien psychologique, formation syndicale, lutte contre la désinformation, aide et organisation des réfugié·es que l’on pourrait faire adhérer aux syndicats, soutien politique au rôle des syndicats dans la reconstruction…

Maintenant, que chacun prenne sa place.

[1] https://www.ugt.es/ugt-recibe-los-maximos-dirigentes-de-los-sindicatos-de-ucrania-en-espana
[2] Á propos du meeting de Madrid organisé par le Réseau ibérique de solidarité avec l’Ukraine (RISU) et des réactions des Ukrainiennes et Ukraininens résidant dans l’Etat espagnol, notamment le texte d’une participante, voirwww.trasversales.net/t67sindiucra.htm

Alfons Bech
Alfons Bech est membre des CCOO, du Réseau ibérique de solidarité avec l’Ukraine et coordinateur syndical du RESU.
21 septembre 2024.
Traduction Mariana Sanchez.

Paru dans Soutien à l’Ukraine résistante (Volume 34)
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/11/ce-nest-quun-debut-continuez-a-tergiverser/

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