« Nous ne sommes pas du tout surpris par les intentions électoralistes du gouvernement péquiste, on ne peut pas dire que Mme Marois donne dans la subtilité, déplore Andrés Fontecilla. Nous exhortons donc le gouvernement à mettre de côté ses ambitions électoralistes quelques instants pour déposer son budget et expliquer à la population où il compte aller chercher de nouvelles sources de revenus pour atteindre l’équilibre budgétaire promis. »
Québec solidaire presse le gouvernement de mener à terme ses nombreux dossiers avant de déclencher des élections. « En 2012, l’Assemblée nationale a voté une motion unanime pour qu’on cesse de considérer les pensions alimentaires comme un revenu pour les femmes prestataires d’aide sociale, pourtant, ce n’est toujours pas fait ! Si on ajoute le tarif des garderies à 7 $, les normes de sécurité dans les résidences pour personnes ainées et la réglementation du prix du livre neuf, la liste des dossiers inachevés est longue », martèle Françoise David.
Les députés et porte-parole ne cachent pas que ce caucus n’a pas servi uniquement à établir les priorités pour la session parlementaire. « Notre machine électorale est prête depuis les dernières tergiversations électorales du gouvernement à l’automne dernier. L’autobus, les pancartes, les publicités, mais surtout les candidats-es sont prêts-es. Québec solidaire a réglé ses dettes et est maintenant en mesure de mener une campagne à la hauteur de ses ambitions », de dévoiler M. Fontecilla.
Pour les solidaires, la promesse d’un livre blanc sur la souveraineté du gouvernement péquiste est loin d’être suffisante. « Le Parti québécois vient de se rappeler qu’il est souverainiste. Le gouvernement Marois manque de volonté pour mener le projet d’indépendance à terme et a les mains liées par le milieu des affaires. À Québec solidaire, nous sommes liés à la volonté populaire de changement », a indiqué M. Fontecilla, rappelant qu’un gouvernement solidaire tiendra un référendum dès un premier mandat.