« Le PDG sortant, monsieur Jean St-Gelais, n’a certainement pas mérité son boni de 5 % pour ses performances à faire cheminer les travaux de classification avec le SFPQ, car rien n’a bougé. L’octroi de prime au rendement dans cette situation est déplorable. La direction se livre à une politique de deux poids deux mesures », déplore Patrick Audy, vice-président du SFPQ.
Le SFPQ rappelle qu’en juin 2011, les autorités de l’Agence du revenu du Québec s’étaient pourtant engagées à tout mettre en œuvre afin de procéder rapidement à la poursuite des travaux touchant certaines classes d’emplois relevant du secteur fiscal. « Un an plus tard, nous constatons avec amertume que l’employeur se traîne les pieds. La volonté de l’employeur était pourtant claire, il souhaitait revoir la classification des emplois et corriger l’ensemble des classes d’emplois afin que celles-ci soient mieux adaptées à la réalité de l’organisation », constate le porte-parole syndical. Il est à noter que la convention collective des 6 200 personnes que représente le SFPQ ne prévoit pas le versement de bonis financiers.
Par ailleurs, le Syndicat s’interroge sur le contournement de la Loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010, qui interdisait le versement de bonis au personnel d’encadrement.
Le SFPQ souhaite que la venue d’un nouveau dirigeant à la tête de l’Agence du revenu du Québec permette d’éviter que ce dossier continue de traîner en longueur au bénéfice de tout le personnel de l’Agence.