Pour la quatrième fois en l’espace de quelques mois, ce gouvernement impose le bâillon pour forcer l’adoption d’une loi. Une fois adopté, le PL40 aura des conséquences considérables pour notre système d’éducation.
« La CAQ nous montre sa vraie nature : celle d’un gouvernement qui refuse d’écouter et qui n’en fait qu’à sa tête. Si l’éducation est une priorité pour ce gouvernement, pourquoi a-t-il peur d’en débattre, pourquoi impose-t-il un bâillon ? », questionne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
La leader syndicale poursuit : « Le gouvernement invoque une centaine d’heures passées en commission parlementaire pour justifier son bâillon. Cent heures, c’est l’équivalent d’à peine trois semaines de travail ! Un argument ridicule quand on pense au nombre colossal d’articles contenus dans la version initiale du projet de loi et aux multiples amendements qui ont été déposés sur le tas, à la dernière minute, par le ministre Roberge ! »
La présidente de la CSQ soutient qu’il n’y avait aucune urgence à adopter ce projet de loi sous bâillon. « Il s’agit d’un geste irresponsable, aux conséquences imprévisibles et importantes pour le personnel, les élèves et leurs parents. Un geste indigne du premier ministre et de son ministre de l’Éducation. Encore une fois, cette réforme ne réglera pas les problèmes en éducation, bien au contraire. »
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