Édition du 17 décembre 2024

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Résultats du sondage région par région - Offres monétaires du gouvernement insuffisantes - Près de la moitié des services éducatifs en milieu familial pourrait disparaître (Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ))

MONTRÉAL, le 7 févr. 2020 - Près de la moitié des responsables des services éducatifs en milieu familial (RSE) membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) envisage de fermer son service éducatif en milieu familial, d’ici trois ans, considérant les offres monétaires actuellement proposées par le gouvernement.

Voilà ce qui ressort d’un sondage réalisé par la FIPEQ-CSQ auprès de ses 10 000 membres. Quelque 2 740 RSE de l’ensemble des régions du Québec ont répondu au sondage.

Au niveau national, 47 % des RSE disent songer à quitter la profession si les offres du gouvernement devaient demeurer les mêmes.

Graves conséquences pour les parents et les enfants

Pour la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, si le gouvernement ne bonifie pas de façon significative ses offres monétaires, c’est clair que cela pourrait avoir de graves conséquences pour les parents du Québec et leurs enfants.

« S’il fallait que l’on assiste à la fermeture d’un service éducatif en milieu familial sur deux dans l’ensemble du Québec, ce sont des milliers de places qui disparaîtraient au cours des trois prochaines années. Ce serait une véritable hécatombe pour les services éducatifs à la petite enfance au Québec », explique Valérie Grenon.

Un appel à Mathieu Lacombe et Christian Dubé

Cette dernière invite donc le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, à prendre au sérieux la situation et à convaincre son collègue, Christian Dubé, président du Conseil du trésor, de délier les cordons de la bourse pour faire des propositions monétaires plus respectueuses aux 10 000 RSE de la FIPEQ-CSQ actuellement en négociation.

« Les RSE veillent chaque jour au développement de nos tout-petits et accomplissent un travail pour lequel tous les parents leur sont très reconnaissants. Elles méritent beaucoup plus que l’offre méprisante qui leur a été faite, soit une augmentation équivalant à six sous l’heure. Ce n’est pas digne d’un gouvernement qui disait vouloir faire les choses autrement », déplore la présidente de la FIPEQ-CSQ.

Des offres méprisantes

Précisons que les augmentations monétaires soumises par le gouvernement aux RSE sont les suivantes : 0,5 % pour la première année ; 1,75 % pour la deuxième année ; 1,75 % pour la troisième année ; 1,5 % pour la quatrième année ; et 1 % pour la cinquième année. Celles-ci gagnent présentement l’équivalent de 12,42 dollars l’heure. L’offre présentée par Québec équivaut à un salaire de 12,48 dollars l’heure pour la première année. Pour leur part, les RSE demandent une rémunération équivalente à 16,75 dollars l’heure.

Les résultats région par région

Voici les résultats du sondage région par région sur le pourcentage de RSE qui songent à fermer leur service éducatif avec les offres monétaires actuelles du gouvernement :

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