Pour réaliser ce projet, il ne pourra agir seul, et c’est pourquoi il propose trois grandes propositions pour renouveler Québec solidaire : 1) présenter une équipe du tonnerre aux élections de 2018, en recrutant des nouvelles figures, que ce soit à l’extérieur de Montréal ou d’autres communautés culturelles ; 2) proposer une union avec Option nationale pour créer un seul pôle indépendantiste fort, bien marqué dans une vision progressiste, non-identitaire ; 3) mettre sur pied une plateforme innovatrice d’action politique pour renouveler les pratiques militantes au sein du parti. Trois propositions fortes d’un projet qui changera la donne à très court terme sur la scène politique québécoise.
L’équipe du tonnerre
Évidemment, plusieurs se contenteront de dire : on le savait tous, c’était écrit dans le ciel, c’était un secret de polichinelle, il n’a fait qu’officialiser une décision qu’il a déjà prise depuis longtemps. Mais ce serait là rester à la surface à des choses, en contemplant cette « nouvelle » dans le seul instant présent. Ce qu’il y a de plus important, c’est l’anticipation des conséquences de cette décision, car la politique est d’abord l’art des conséquences. Et visiblement Gabriel Nadeau-Dubois a une vision, une stratégie, un plan qu’il mettra à exécution dès maintenant.
Sur le plan électoral, il y aura une campagne politique dans la circonscription de Gouin, car en vertu de la loi, l’élection partielle devrait se tenir avant le 19 juin. Cela signifie que GND sera député à l’Assemblée nationale dans moins de trois mois, d’autant plus que Lisée a décidé que le PQ passerait son tour cette fois. Il ne serait pas étonnant que le score de QS passe de 51% (2014) à 70% dans cette circonscription. Aurait-il été préférable que GND se présente uniquement au poste de porte-parole homme, puis renonce à Gouin pour laisser la place à une candidature moins connue ? En principe, cela aurait permis de garder la candidature de GND pour une autre circonscription, afin d’aider QS à percer à l’extérieur de son château fort. Si GND est la seule grosse pièce de QS, il serait fou de la gaspiller pour une circonscription gagnée d’avance. Or, c’est justement ce raisonnement qu’il faut poursuivre jusqu’au bout : si GND joue une grosse carte en partant, c’est qu’il a d’autres bonnes cartes dans son jeu. Comme il l’a souligné dans son discours de lancement de campagne :
« D’abord, si on veut que transition signifie croissance rapide, mon seul visage ne sera pas suffisant. Je m’engage donc, en tant que porte-parole, à travailler avec le parti afin de recruter une équipe de candidatures d’importance, des gens qui partagent notre projet de société et qui sont reconnus dans leur milieu. Mes deux priorités : ajouter des gens de l’extérieur de Montréal et des gens issus des diverses communautés culturelles, tout ça, bien sûr, en respectant une stricte parité femmes/hommes. Mon objectif est qu’en 2018, Québec solidaire présente la plus solide équipe de candidature de son histoire. »
Évidemment, GND a certainement quelques noms en tête, car il n’aurait pas fait cette promesse sans avoir amorcé des discussions en amont. On peut penser à diverses figures de l’initiative Faut qu’on se parle : Jean-Martin Aussant, Claire Bolduc, Véronique Côté, Maïtée Labrecque-Saganash, Aurélie Lanctôt, Karel Mayrand, Will Prosper et Alain Vadeboncoeur. Cette seule équipe, diversifiée selon plusieurs critères (âge, sexe, profession, ethnicité, région), serait amplement suffisante pour gagner une dizaine de circonscriptions en 2018 et sortir QS de la fameuse ligne orange. On peut certes douter que toutes ces personnes ne feront pas immédiatement leur saut politique, mais d’autres figures de l’extérieur pourraient se joindre aussi au mouvement. Dans tous les cas, il y aura certainement une équipe forte pour 2018, même si plusieurs incertitudes demeurent quant à l’identité exacte de chaque candidature.
Le retour de Jean-Martin Aussant
Le principal mystère est bien sûr celui entourant le retour possible de Jean-Martin Aussant. Économiste, ex-péquiste et fondateur d’Option nationale, il a quitté son parti en 2013 pour aller travailler dans le milieu financier à Londres, puis il est revenu au Québec en 2015 à titre de directeur du Chantier d’économie sociale. Progressiste de centre-gauche et indépendantiste, il n’a jamais caché qu’il reviendrait un jour en politique active. La seule question est : à quel moment ? Deux possibilités sont envisageables. La première est liée au deuxième engagement de GND, qui propose carrément une union avec Option nationale. Selon lui, il s’agit de « la seule formation politique qui partage notre projet de société progressiste, indépendantiste et inclusif. Bien sûr, il y a des différences dans la manière dont les deux partis appliquent ces principes. Il va donc y avoir des ajustements à faire. C’est normal et, si je suis choisi comme porte-parole, je vais travailler à ce que Québec solidaire fasse un pas dans la bonne direction. Je suis persuadé qu’Option nationale pourra faire de même. »
Quel est le point d’achoppement dans la convergence entre les deux partis ? Dans son communiqué du 9 mars, Option nationale affirme que le parti « accueillerait avec ouverture la possibilité d’un rapprochement avec Québec solidaire, dans la mesure où certains changements seraient apportés à sa démarche indépendantiste […] Depuis sa fondation en 2011, Option nationale comporte dans ses statuts un article affirmant que la formation politique affiche « une ouverture permanente à collaborer, voire fusionner avec toute autre formation politique dont la démarche est aussi clairement et concrètement indépendantiste que la sienne. »[1]
Le point de litige est évidemment la question entourant le fameux mandat de l’Assemblée constituante, question qui a été débattue au sein de Québec solidaire lors de Congrès de révision de programme en mai 2016. Sans récapituler tout le débat, QS a finalement décidé que le mandat de l’Assemblée constituante serait « ouvert » à différentes options concernant le statut politique du Québec, alors que la démarche proposée par ON, presque en tout point similaire, spécifie d’emblée que le projet de constitution devra être celle d’un Québec indépendant. Et c’est bien le seul élément qui empêche une collaboration, voire une fusion entre les deux partis. Il faut donc considérer que si GND veut réaliser son deuxième objectif d’union avec ON, il devra inciter les membres de QS à changer encore une fois de position sur ce point précis, en échange bien sûr de certaines concessions de l’autre parti.
Or, pourquoi les membres de QS, qui ne sont pas a priori hostiles à Option nationale, devraient-ils recommencer à nouveau ce débat pointilleux alors que ON n’a aucun élu et représente un poids électoral infime (0,73% du vote total de la population) ? Bref, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Comme le souligne GND, il s’agit d’un point crucial d’une stratégie de développement et de consolidation des forces progressistes : « cette union avec Option nationale permettrait de créer un seul pôle de rassemblement pour les indépendantistes sérieux, qui ont le cœur à gauche et qui n’ont aucune envie d’un virage identitaire au Québec. J’ai confiance que ce mouvement attirera des nouvelles énergies progressistes et indépendantistes, entre autres de ma génération. »
Plusieurs souligneront qu’il n’est pas urgent d’opter pour une alliance avec Option nationale compte tenu des circonstances et du poids négligeable de cette formation politique. Or, pourquoi GND ferait-il de ce rapprochement son deuxième engagement pour grossir les rangs de Québec solidaire ? Nous pouvons envisager deux hypothèses, lesquelles sont distinctes mais complémentaires. Tout d’abord, il est possible que Jean-Martin Aussant revienne sur la scène politique active prochainement. Non pas pour Québec solidaire directement, mais pour Option nationale, en signalant comme GND sa volonté de travailler dans le sens d’une convergence indépendantiste et progressiste. Sur le plan symbolique, cela ferait toute à une différence, et inciterait sans doute les deux partis à envisager autrement ce rapprochement. Si JMA ne revient pas sur la scène politique d’ici 2018, il pourrait toujours revenir après l’élection (nous y reviendrons).
Se démarquer du PQ : trois lignes de fracture
Cela nous amène à la deuxième hypothèse : l’objectif du rapprochement QS-ON consiste-t-il à réunir la grande famille souverainiste, ou plutôt à favoriser la recomposition du bloc indépendantiste sur une nouvelle base ? Disons d’une part que GND n’est pas fermé à une « discussion » avec le PQ, mais que celle-ci diffère largement d’un rapprochement plus substantiel avec ON. Comme il le souligne dans une entrevue à Radio-Canada :
« En ce moment il y a un processus mis en place par le Parti québécois et Québec solidaire pour discuter de potentiels pactes électoraux. Moi je crois à ce processus-là, je veux y participer, je pense qu’il est possible de s’entendre, mais ça va être de manière très ponctuelle puis très limitée. Avec Option nationale c’est une toute autre chose, parce qu’on partage réellement le même projet de société, nos programmes sont presque identiques. Alors moi comme porte-parole de Québec solidaire, je vais proposer que nous faisions un pas dans la direction d’Option nationale, et je suis sûr qu’Option nationale va être prêt à faire un pas dans notre direction et qu’on pourra s’unir. Pour ce qui est du Parti québécois c’est des discussions d’une autre nature, c’est une discussion qui porte sur 2018, sur de potentiels pactes électoraux et je crois à ces discussions là, mais on ne négociera pas évidemment dans l’espace public. »[2]
La seule convergence possible est avec ON, alors que des pactes de non-agression pour des raisons purement tactiques pourraient être envisageables en 2018 dans une poignée de circonscriptions. On voit ici se dégager une ligne de démarcation qui fut immédiatement remarquée par les journalistes : GND souhaite reconstruire le bloc souverainiste à l’extérieur du PQ, sur la base d’un projet de société progressiste, indépendantiste et inclusif. Cela sera facilité par que le fait que Jean-François Lisée s’est enfermement engagé à ne pas tenir de démarche d’accession à l’indépendance dans un premier mandat, alors que QS et ON déclencheraient immédiatement une assemblée constituante à travers laquelle la question de l’indépendance serait posée. Première ligne de fracture.
Deuxième ligne de démarcation : le discours « anti-establishment », permettant de tracer une frontière au sein de l’échiquier politique. Lisée va évidemment jouer la carte de la « gauche efficace », targuant que le PQ est le seul parti de « centre-gauche » à pouvoir battre les libéraux en 2018. S’il ne s’agissait que de cela, il est vrai qu’une « convergence progressiste » pourrait être relativement plausible. Or, GND a bien souligné lors du lancement de la campagne que son premier objectif n’est pas de chasser les libéraux, mais de « sortir du pouvoir la classe politique qui nous gouverne depuis 30 ans. Cette classe politique a trahi le Québec. Elle a toujours choisi ses amis - les grandes entreprises, les firmes d’ingénieurs, le lobby des médecins - avant le peuple québécois. Qu’elle soit ou non au pouvoir, qu’elle soit rouge ou bleu, elle fait toujours les mêmes choix. »
On voit ici apparaître une logique populiste, anti-élites, qui vise à créer une frontière entre le peuple et la caste au pouvoir. Le but de ce discours est de déconstruire la perception que le PQ serait social-démocrate et QS un parti d’extrême gauche. Dans les faits, GND tient plutôt une ligne réformiste, et le contenu politique du livre Ne renonçons à rien issue de la tournée Faut qu’on se parle ne propose rien de plus qu’un prolongement de la Révolution tranquille, une sorte de social-démocratie 2.0 bien assumée. La stratégie de GND n’est donc pas d’occuper le champ gauche de l’espace politique, mais d’opérer une nouvelle distribution des rôles et des places, un nouveau « partage du sensible » pour employer l’expression de Jacques Rancière. Comme Podemos en Espagne, il s’agit de définir une nouvelle centralité (à ne pas confondre avec l’extrême centre) pour construire une unité populaire contre la « caste », qu’elle soit bleue ou rouge. Or, contrairement à Podemos qui refuse d’employer les étiquettes gauche/droite et de prendre une position trop nette face à l’Union européenne, GND assume d’emblée son positionnement de gauche et son indépendantisme. Mais il reprend néanmoins l’esprit du « populisme de gauche » en misant sur le sens commun et l’attachement à la patrie, qu’il prend soin de redéfinir pour se démarquer du « virage identitaire » entreprit par le PQ depuis Pauline Marois.
Troisième ligne de facture. Comme le nationalisme conservateur continue d’exercer une influence idéologique importante dans l’espace public et au sein du PQ, Lisée tente à la fois de rallier ce courant (on se rappellera sa déclaration sur les femmes en burqa qui pourraient cacher des explosifs en octobre 2016) et de le mitiger pour se donner des allures plus « inclusives ». Cette contradiction avec laquelle Lisée doit jongler lui donne sans doute des maux de tête, car il tente à la fois de séduire les progressistes et les nationalistes, le vote solidaire et la base électorale de la CAQ. Il s’agit là d’une stratégie vouée à l’échec : après les cicatrices de l’épisode de la Charte des valeurs, l’attentat de Québec du 29 janvier 2017, la polarisation entre inclusifs et identitaires dans l’espace public, puis l’absence d’un plan d’accession à l’indépendance à court terme, il est impossible voire puérile de réunir la gauche et la droite pour battre les libéraux.
Comme il est dangereux pour Lisée de devenir trop « inclusif » sans risquer de fissurer son parti (Tania Longpré a déjà passé du côté de la CAQ, frustrée par la mollesse de Lisée sur la question), celui-ci restera coincé dans une approche mitoyenne et instable, qui ne réussira pas à convaincre ni les vrais progressistes, ni les vrais indépendantistes, ni les nationalistes et tendances conservatrices qu’il cherche à rallier de temps à autre en jouant sur le terrain de la CAQ. À vouloir jouer sur tous les tableaux, le PQ ne va nulle part, et il frappera sans doute un mur en 2018.
Un nouveau bloc historique
Contrairement au PQ qui n’arrive pas à résoudre l’éternelle crise du mouvement souverainiste, GND propose la construction d’un nouveau sujet politique, plus large, cohérent et inclusif. Pour ce faire, il doit désamorcer l’idée conservatrice selon laquelle la gauche se porterait exclusivement à la défense des « minorités » (femmes, musulmans, autochtones et transgenres), alors que la droite défendrait les intérêts de la « majorité », des classes moyennes et populaires en voie de déclassement à cause de la mondialisation et des bobo qui jouent le jeu des élites. Cette logique simpliste et perverse, reprise ad nauseam par des chroniqueurs comme Mathieu Bock-Côté, Christian Rioux et consorts, peut être déconstruite rapidement par l’idée qu’il ne faut pas opposer ces deux dimensions mais les intégrer dans un projet politique commun. Comme le note GND : « Pour moi, être de gauche, cela veut dire être, dans tous les débats, du côté du monde ordinaire, mais aussi du côté des mal-pris, des oubliés. Cela veut dire être du côté de ceux qui perdent leurs emplois en région et en ville à cause du libre-échange. Cela veut dire être du côté de celles qui travaillent fort pour éduquer nos enfants. Cela veut aussi dire être du côté de ceux qui sont stigmatisés à cause de la religion qu’ils pratiquent. Pour moi, être de gauche, c’est tout ça à la fois. »
Évidemment, plusieurs ne se gêneront pas pour dire que GND est un jeune urbain intellectuel de la gogauche montréalaise, et qu’il ne pourra pas à lui seul rassembler les gens issus des classes moyennes, des banlieues et des différentes régions. Or, c’est là supposer qu’il sera la seule nouvelle figure de QS, et qu’il n’y aura pas de percée de la gauche à l’extérieur de Montréal lors des prochaines élections. Prenons plutôt l’hypothèse suivante : une nouvelle équipe se présente sous la bannière d’un rassemblement progressiste et indépendantiste, et cette coalition parvient à élire entre six et douze députés en 2018 et rassembler 15% du vote. Cela signifie fort probablement que les libéraux seront encore réélus, le PQ et le CAQ se divisant la même base électorale pendant qu’une partie des péquistes déçus auront rejoints le rassemblement de gauche indépendantiste, plus fidèle à l’esprit de Pierre Bourgault et René Lévesque.
Après la déconfiture du PQ en 2018, la tendance Bock-Côté voudra recréer une « Union nationale » assumée entre la droite du PQ et les franges nationalistes de la CAQ pour « sauver les meubles » et assurer « la survie du Québec ». Celle passerait via un programme nationaliste anti-multiculturaliste qui lui permettra de se « renouer avec son identité profonde, ce qui impliquera aussi de se réconcilier avec la mémoire d’avant 1960 ».[3] Devant un pareil projet de société régressif, qui troque l’émancipation nationale pour une réification de l’identité nationale, GND et le nouveau rassemblement réactivera plutôt le grand récit de la Révolution tranquille, projet politique inachevé qui a été oublié, malmené et perverti par la classe politique qui s’est coupée de ses racines populaires. Il sera alors possible pour la gauche de « renouer avec l’histoire », mais l’histoire tournée vers la réappropriation d’un projet de société et des institutions publiques, qu’il s’agit non seulement de préserver, mais de démocratiser, de construire et d’inventer.
En reprenant le vocabulaire d’Antonio Gramsci, la reconfiguration du mouvement souverainiste qui prendra forme dans les prochains mois permettra à la gauche de développer son « influence morale et intellectuelle » sur les forces progressistes et indépendantistes, mais aussi sur les classes moyennes et populaires. L’objectif est de constituer un nouveau « bloc historique », c’est-à-dire une coalition large de groupes sociaux rassemblées par une vision culturelle et politique commune. Il y a fort à parier que le fondement idéologique d’un tel regroupement ne sera plus nationaliste et conservateur, mais plutôt indépendantiste et émancipateur. Ce n’est qu’avec une telle reconfiguration progressiste de l’espace politique, accompagné d’un affaiblissement du Parti québécois, qu’une nouvelle « Révolution tranquille », un Make Quebec Great Again dé-trumpéisé pourra voir le jour.
Dans ce contexte, le retour de Jean-Martin Aussant pourrait jouer un rôle de consolidation de ce nouveau bloc politique. S’il revient avant 2018, il fera parti du nouveau rassemblement progressiste qui sera voué à dépasser et à remplir la tâche historique que le PQ a échoué à remplir. Si JMA revient après 2018, alors il est possible qu’il rejoigne le rassemblement, ou bien qu’il se présente comme « sauveur » du PQ en proposant une alliance large et un réel virage indépendantiste en vue de 2022. Certains pourraient craindre une éventuelle alliance entre QS et le PQ à ce moment-là, mais il est fort à parier que les nationalistes conservateurs seront alors neutralisés ou auront quitté le PQ pour fonder leur Union nationale ou parti national-populiste. Nous entrons dans les hautes spéculations ici, car la période 2018-2022 risque d’être forte en débats et négociations de toutes sortes.
Dans tous les cas, il y aura un saut qualitatif et quantitatif de la gauche en 2018, puis la possibilité d’une réelle prise de pouvoir en 2022, basée sur un programme de grandes réformes sociales et un processus constituant menant vers l’indépendance. Que Lisée le veuille ou non, le PQ risque d’être dépassé par sa gauche, et l’histoire s’accélérera plus vite qu’on ne le pense.
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
[1] https://opnat.quebec/articles/2017/3/option-nationale-pret-a-ecouter-nadeau-dubois
[2]http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1021254/gabriel-nadeau-dubois-quebec-solidaire-circonscription-gouin
[3] Mathieu Bock-Côté, Assurer la survie du Québec, L’Actualité, 10 août 2016. http://www.lactualite.com/societe/il-faut-sauver-les-meubles/