Cette lutte dépasse largement le problème des étudiants qui ni ne peuvent ni ne veulent payer plus cher l‘accès aux études. La hausse des frais de scolarité s’inscrit dans la même logique d’appauvrir les plus pauvres en tarifant l’accès à des services publics. C’est également nier que l’éducation est un droit universel.
La législation adoptée par le gouvernement du Québec non seulement restreint le droit d’association et de réunion pacifique mais soumet désormais ces droits de manifester à des conditions et à des contrôles policiers. Si le gouvernement avait la volonté d’assurer l’accès à l’éducation, rien ne justifierait de suspendre des droits démocratiques fondamentaux des québécois.
Hier soir, en déclarant l’impasse et en rompant les négociations, le gouvernement Charest contribue à aggraver la crise sociale au Québec.
L’éducation et les services publics sont des enjeux de société, ils permettent la redistribution de la richesse et l’atteinte d’une justice sociale pour tous.
L’Internationale des services publics affirme que les services publics sont un bien public, créé dans l’intérêt, et financés pour le bien de toutes et tous. Nous valorisons et défendons les services publics car ils résident au cœur des sociétés démocratiques reposant sur les droits humains, l’État de droit et la solidarité sociale.
L’Internationale des services publics exige que le gouvernement du Québec cesse immédiatement sa violation des droits fondamentaux envers sa population et restitue le droit à l’éducation.