La police de Toronto semble avoir perdu le contrôle de son « centre de traitement des prisonniers » ; elle refuse aux personnes arrêtées le droit à une consultation adéquate des avocats et elle a battu et arrêté ceux et celles qui protestaient pacifiquement à l’extérieur du centre de détention.
En dépit des assurances du contraire, seule une poignée de personnes ont été relâchées jusqu’à présent, dont plusieurs qui ont été détenues pendant plusieurs heures sans faire face à des accusations. La police donne de fausses informations aux personnes arrêtées concernant le processus de libération sous caution et aux amis et familles rassemblées devant la cour située loin du centre-ville et inaccessible par les transports en commun. Nos avocats téléphonent et se font dire qu’il n’y a personne pour répondre à leurs questions ou attendent des heures au centre de détentions pour finalement se faire dire qu’ils n’auront pas accès à leurs clients. Près de 500 personnes sont en état d’arrestation et nous savons d’expérience que la vaste majorité des accusations vont être abandonnées plus tard mais pour l’instant les portes des cellules restent fermées.
Il faut intensifier la pression et bâtir une riposte politique. Nous avons besoin que beaucoup d’autres voix se joignent à nous, surtout parmi les personnes bien en vue, pour dire que les abus et l’incompétence au 629 Eastern Avenue doivent cesser. Nous devons exiger des gouvernements à tous les niveaux qu’ils ramènent les forces policières sous contrôle. Nous devons nous assurer que les tribunaux et les procureurs agissent dans le respect des droits constitutionnels plutôt que de collaborer à leur violation.
Libérez les 500 de Toronto !