Une nouvelle coalition composée d’organismes et de partis politiques québécois réclame une enquête publique sur le travail des policiers lors du Sommet du G20, qui s’est tenu à Toronto à la fin juin.
La coalition vise également à offrir du soutien aux personnes aux prises avec des frais juridiques et des séquelles psychologiques liés aux arrestations par les forces de l’ordre, déployées en masse lors de l’événement.
L’artiste François Tousignant est l’instigateur de cette coalition qu’il a voulu mettre sur pied en réponse à l’arrestation d’un de ses amis et collègue.
Le regroupement tiendra une conférence de presse en fin de matinée. Il abordera l’importance que revêt pour lui la tenue d’une enquête publique et annoncera un premier événement en solidarité avec les personnes arrêtées.
Les organisations membres de la coalition :
– Québec solidaire (QS)
– Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM)
– Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ)
– Conseil national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ)
– Forum jeunesse du Bloc québécois (FJBQ)
– Jeunes patriotes du Québec (JPQ)
– Mouvement pacifique pour l’indépendance du Québec (MPIQ)
Plusieurs manifestations ont été organisées au pays pour dénoncer les tactiques policières utilisées lors du Sommet du G20. Samedi, près d’un millier de personnes ont protesté au centre-ville de Montréal. Le 28 juin dernier, quelques milliers de personnes s’étaient aussi rassemblées dans le calme à Toronto.
Lors du Sommet du G20, les policiers ont arrêté plus de 1000 personnes. La vaste majorité d’entre elles ont été relâchées sans accusation.