Le pouvoir des riches
Cet engagement électoral a été pris plusieurs fois publiquement, avant et après les élections. Il est inadmissible que le Parti Québécois ait d’abord annoncé la réalisation de cette promesse, ce qui a sans aucun doute contribué à son élection, pour ensuite se rétracter face aux caprices ou angoisses fiscales des chambres de commerce et de la classe des privilégiés.
Financer la justice
Le manque à gagner créé par l’abolition de la taxe santé est en effet facilement finançable via les nombreuses alternatives fiscales mises de l’avant par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. Le faible pourcentage de gens aisés qui serait touché par les alternatives fiscales de redistribution de la richesse ne doit pas primer sur les besoins essentiels de la vaste majorité de la population.
Large appui politique
Parce qu’elle touche particulièrement les femmes, les centres de femmes et L’R des centres de femmes du Québec ont lutté avec vigueur dans les dernières années pour l’abolition de cette mesure injuste, régressive et appauvrissante. C’est pourquoi, dès l’annonce de son abolition, le vaste réseau des centres de femmes a témoigné publiquement son appui au Parti Québécois. Les femmes rejointes par les centres, environ 300 000, veulent une plus grande redistribution de la richesse et dénoncent la pauvreté des Québécois-es : elles agissent en conséquence et demandent que soit tenue la promesse d’abolir complètement cette taxe injuste.