Violences faites aux femmes dans l’actualité
Le récent documentaire Bitch qui mettait en lumière l’inquiétante montée du masculinisme sur les plateformes numériques en est un exemple flagrant. « Il est tout aussi dangereux d’être une femme en 2019 qu’en 1989 et nous sommes bien placées pour le savoir, car notre réseau rejoint plus de 250 000 femmes annuellement », mentionne Odile Boisclair, co-coordonnatrice de L’R et responsable des dossiers violences. En effet, les centres de femmes sont constamment les cibles d’attaques antiféministes, une forme de violence faite aux femmes.
Les violences faites aux femmes, c’est intersectionnel !
Parmi les femmes, certaines sont plus à risque d’être victimes de violences que d’autres. On pense notamment aux jeunes femmes, aux femmes autochtones, aux femmes en situation de handicap, aux femmes vivant des enjeux liés à la santé mentale, aux femmes issues des communautés LGBTQIA (lesbiennes, bisexuelles, trans, queers, intersexes, asexuées), aux femmes migrantes, réfugiées ou immigrantes parrainées par leurs époux et aux femmes vivant dans des régions éloignées. Selon Statistique Canada, en 2014, la proportion de femmes en situation de handicap qui ont déclaré être victimes de violence conjugale, qu’il s’agisse d’actes de violence physique ou sexuelle, était plus du double des autres.
Action dérangeante à venir
Le 3 décembre prochain, dans le cadre des 12 jours d’action de la commémoration, les membres de L’R organisent une action dérangeante en soutien à des femmes ayant vécu de nombreuses violences par des hommes de pouvoir au Québec. L’action se tiendra à Montréal dès 19 h.
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