D’une part, la FAE endosse la déclaration de Nathalie Provost, l’une des 14 personnes ayant survécu au drame et membre du Comité de la Commémoration du 25e anniversaire de la tragédie du 6 décembre 1989. Cette déclaration vise explicitement à renforcer la lutte contre la violence faite aux femmes, à combattre les inégalités entre les hommes et les femmes et à poursuivre le combat pour un meilleur contrôle des armes.
« Se souvenir des drames qui ont marqué l’histoire des femmes est un devoir qui nous permet de mesurer l’ampleur des transformations des dernières décennies, mais aussi de rappeler l’importance de demeurer vigilantes. Il faut poursuivre la lutte pour l’égalité entre les sexes et agir afin que de tels massacres misogynes ne se reproduisent plus. C’est pourquoi la Fédération autonome de l’enseignement appuie l’engagement du premier ministre Philippe Couillard à mettre sur pied un registre des armes à feu québécois. La FAE s’attend à ce que le gouvernement agisse promptement et qu’il alloue à ce projet les ressources nécessaires », a déclaré Joanne Bertrand, vice-présidente au secrétariat et à la trésorerie de la FAE.
Par ailleurs, aujourd’hui à 14 h, des représentants de la FAE prendront part au rassemblement du collectif 12 jours d’action contre la violence sur la place du 6 décembre, dans le quartier Côtes-des-Neiges afin de se souvenir des victimes et d’en appeler à la responsabilité collective pour un vrai changement. Ils participeront ensuite à la vigile silencieuse qui les mènera, à travers le cimetière Côtes-des-Neiges, au chalet de la montagne, où de nombreuses politiciennes, militantes et citoyennes prendront la parole.
Enfin, le 11 décembre prochain, lors de l’assemblée syndicale, la FAE offrira aux membres de ses syndicats affiliés une rose blanche, le symbole de la commémoration de la tuerie de la Polytechnique, et leur demandera solennellement d’observer une minute de silence.