« La grève générale illimitée est le moyen de pression collectif ultime dans le cadre de relations de travail. Tout le monde a à y perdre, les travailleuses, les employeurs et, au final, les familles du Québec qui ont un enfant en CPE. Ce n’est pas de gaieté de cœur que les travailleuses se sont dotées de ce mandat, mais bien pour assurer la survie d’un réseau de services de garde éducatifs qu’elles chérissent tant. Si le gouvernement Legault montrait autant de considération pour toutes les travailleuses qui déploient des services de qualité dans les CPE, nous n’en serions pas là », explique Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ.
Outre la rémunération pour toutes les personnes salariées, les demandes syndicales visent, entre autres, la bonification de la part de l’employeur pour les assurances collectives et le maintien d’horaires viables.
« La balle est dans le camp du gouvernement. Alors que de son propre aveu, nous sommes près de nous entendre, est-il prêt lui à donner le dernier coup de barre pour éviter que le mouvement de grève prenne de l’ampleur ? C’est son intransigeance qui au bout du compte pénalisera les familles », conclut la présidente du SQEES-FTQ.
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