« Le gouvernement fédéral vient d’annoncer aux entreprises qu’il les aiderait à garder leurs employés, mais qu’en est-il des propriétaires exploitants qui travaillent tous les jours les deux pieds dans leur entreprise et qui n’ont pas forcément de salariés ? Le cordonnier qui travaille seul dans son atelier, le boulanger du coin, le petit café familial : ces petits commerces sont l’épine dorsale de notre économie locale. Je crains que d’ici la fin de la crise, si on ne fait rien pour soutenir nos très petites entreprises, bien des commerçants soient obligés de mettre la clé sous la porte », s’inquiète M. Marissal.
Le député solidaire invite le premier ministre François Legault à ne pas attendre après le gouvernement fédéral pour tendre la main aux très petites entreprises qui sont pour l’instant orphelines de mesures d’aide, et à donner accès aux programmes de soutien au revenu pour les propriétaires exploitants.
« Le gouvernement Legault a à ce jour adopté une approche de "sélection naturelle" où seules les entreprises les plus solides vont pouvoir passer à travers la crise. Le Québec peut et doit tendre la main aux TPE, qui sont le poumon de nos communautés, pour ne pas les laisser orphelines de mesures d’aide », conclut le député de Rosemont.
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