Ainsi, les salaires seront automatiquement haussés de 10 % la première année, puis 4 % pour la deuxième et la troisième années, et 3 % pour chacune des deux dernières années du contrat. S’il advenait que les taux d’inflation soient supérieurs aux augmentations prévues entre la deuxième et la cinquième année, les salaires seraient ajustés en fonction de l’indice des prix à la consommation.
« C’est un excellent règlement, qui est bénéfique à la fois pour nos membres, pour l’employeur et pour toute l’économie régionale. C’est autant d’argent qui sera dépensé dans la région de la Mitis », fait valoir le représentant syndical des Métallos, Éric Matte.
Outre les salaires, la prime pour le travail de nuit passe de 1 $ à 2 $ l’heure. Le régime de retraite à prestations déterminées est bonifié graduellement pour atteindre à la fin de la convention 56 $ par mois/année de service, une hausse de 5 $. « Nous avons non seulement réussi à le maintenir alors que la compagnie le remettait en question, mais nous avons même pu le bonifier… Ça vient sécuriser les retraites de notre monde », fait valoir le président de la section locale 6506, Marco Deschênes.
Le processus de prise de vacances pendant la période estivale demeure par ailleurs inchangé, ce que demandaient également les travailleurs de la fonderie.
« Nous revenons au travail de bon cœur, heureux du résultat pour ce qui est des conditions de travail et des retombées que ça va avoir dans l’économie de notre région. Les membres ont aussi envoyé à la compagnie un message fort à la compagnie : ils veulent davantage de respect. Leur solidarité a été belle à voir et cet état d’esprit nous accompagnera de retour à l’usine », ajoute Marco Deschênes.
Ce contrat met donc fin à la grève amorcée lundi le 21 mars dernier à la fonderie Bradken. Les activités reprendront vendredi matin.
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