« Unifor s’est engagé à obtenir une convention collective, mais pour l’instant, l’employeur ne semble pas être à la même place » a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. « Nous approchons la date limite de grève et il est temps que la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent prenne les choses au sérieux. »
Le syndicat travaille depuis des mois à la négociation d’accords pour les membres de cinq sections locales sur des sites de travail en Ontario et au Québec.
« Je me suis entretenu avec nos représentants à la table ce matin et ils sont déterminés à conclure une entente. Il appartient maintenant à l’employeur de sceller cette entente et d’éviter toute perturbation du transport », a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. « Ce sont des emplois qui exigent une formation intensive, un niveau élevé de compréhension des risques pour la santé et la sécurité, et qui comportent d’énormes responsabilités pour le bien-être des marins et de leur cargaison. Ils sont irremplaçables ».
Une grève interromprait le transit par la Voie maritime et impliquerait les travailleuses et travailleurs des sections locales 4211, 4212 et 4323 en Ontario et des sections locales 4319 et 4320 au Québec.
Les membres d’Unifor du groupe de supervision et d’ingénierie des sections locales 4211 et 4319 ont rejeté un accord de principe le 1er août 2023 et ont aligné leurs plans sur ceux de l’unité d’entretien, d’exploitation et d’administration qui a récemment voté à 99 % pour la grève. Toutes les unités ont émis un préavis de grève le 18 octobre 2023.
Les négociations se poursuivront jusqu’à la toute dernière minute pour tenter de parvenir à un accord, ou les travailleuses et travailleurs dresseront des piquets de grève à 23 h 59 le samedi 21 octobre 2023. À l’heure actuelle, le syndicat et l’employeur demeurent "à 1 000 milles nautiques l’un de l’autre en ce qui concerne les salaires".
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