« C’est un dossier qui nous préoccupe au plus haut point. Nous prenons tous les moyens pour trouver des solutions dans cet épineux dossier », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Les retraités du GCM anciennement Gesca alors propriété de Power Corporation ont un message à transmettre aux dirigeantes et dirigeants de la multinationale afin de leur demander de soutenir leur régime de retraite comme ils l’ont fait pour les travailleuses et travailleurs de la Presse. Ils réfèrent notamment à la motion votée par les trois partis d’opposition à l’Assemblée nationale il y a quelques semaines qui demandait « à Power Corporation du Canada de prendre la responsabilité du déficit de solvabilité des régimes de retraite de Groupe Capitales Médias ».
« Power Corporation a minimalement une obligation morale envers ses anciennes travailleuses et travailleurs qui ont contribué à sa prospérité », a commenté le directeur québécois.
Des lois fédérales à corriger
Le syndicat Unifor qui a trop souvent vécu des situations où les retraités ont écopé suite à des restructurations financières d’entreprises demande depuis des années que les lois fédérales soient modifiées afin que les régimes de retraite figurent à un rang plus élevé au sein des créanciers privilégiés. Même si cette mesure ne règle pas tous les cas, elle pourrait aider à amoindrir les impacts sur les rentes. « Que l’on pense aux dossiers de Papiers Fraser, de MABE ou de White Birch, ce sont des situations où nous avons travaillé fort pour trouver des solutions, mais malheureusement, nous sommes aussi limités dans nos moyens d’action », a expliqué M. Gagné.
Quoi qu’il en soit, les actuaires du syndicat tentent encore une fois de trouver les meilleurs scénarios qui permettront d’amoindrir les impacts pour les retraités.
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