« Le message est clair : le gouvernement de la CAQ doit mettre fin à l’ère d’austérité qui a tant fait mal aux services publics, aux travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et de l’éducation. Le personnel est épuisé et tient les réseaux à bout de bras. Je l’ai dit à de multiples reprises et le répète ; si rien n’est fait, nous nous dirigeons droit dans un mur. M. Legault, nous vous demandons de nous aider à rebâtir les services publics », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Il y a urgence, s’il y a autant de pénurie de personnel et d’épuisement professionnel, c’est qu’il y a une raison. Les conditions de travail et les salaires payés sont bien en deçà de ce qui est acceptable. Les précédents gouvernements, avec leur politique d’austérité, ont mis à mal les services publics. Il est temps de reconnaître les compétences et le dévouement des travailleuses et des travailleurs », ajoutent le président par intérim du SCFP-Québec, Benoit Bouchard, et Sylvie Nelson, présidente du SQEES-298.
« Nos demandes tiennent compte de la capacité de payer du gouvernement qui trop longtemps a fait des économies sur le dos des gens que nous représentons, avec comme conséquence la détérioration des services publics. Il est temps de mettre fin à cette situation déplorable et de valoriser les conditions d’exercice d’emploi », concluent le directeur exécutif du SEPB-Québec, Pierrick Choinière-Lapointe, et le président de l’UES 800, Raymond Larcher.
Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :
– Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
– Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
– Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
– Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
– Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.
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