Malgré une reprise de négociation plus intense cette semaine, le SFPQ a avisé l’employeur qu’il exercerait ces journées de grève supplémentaires si les discussions en cours à la table de négociation conduisaient à une impasse. Rappelons que le Code du travail contraint la partie syndicale à aviser le gouvernement 10 jours avant la tenue d’une journée de grève.
« Les prochaines journées de négociation seront déterminantes pour savoir quelle tournure prendra ce conflit de travail. Lors de la manifestation tenue par quelque 2 000 membres en fin de semaine dernière au Congrès de la CAQ, le gouvernement s’est engagé à reprendre les négociations de façon intensive afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties. Depuis plus de deux ans, nous proposons des solutions pour endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui minent les services publics. On n’a qu’à penser aux délais dans les palais de justice, qui ont atteint un point de rupture, ou encore à l’attente interminable au téléphone pour obtenir de l’aide. Nos membres ont des demandes raisonnables qui tiennent compte à la fois du marché du travail actuel et de l’inflation. Il est temps que l’État québécois redevienne compétitif devant les conditions salariales offertes par les autres employeurs du secteur privé, des municipalités ou du fédéral », explique Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de technicien.ne.s dans les ministères et organismes québécois. La convention collective de l’accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.
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