En Équateur
En Équateur, la délégation de Québec solidaire a rencontré des responsables du mouvement autochtone oeuvrant dans la CONAIE (la confédération des nationalités indigènes de l’Équateur) et dans le mouvement politique Pachakutik ainsi que dans la première université autochtone du pays, Amawtay Wasi. Elle a aussi pris contact avec divers responsables de la coalition gouvernementale, Acuerdo País, favorables à la “révolution citoyenne” du Président Correa.
Par la suite, elle s’est rendue à Montecristi pour observer les travaux de l’Assemblée constituante d’Équateur. Elle y a rencontré de nombreux parlementaires ainsi quassisté à une session de l’Assemblée et participé à une conférence de presse donnée par le président de l’Assemblée constitutante, Alberto Acosta.
Au Venezuela
La délégation de Québec solidaire a été invitée par l’Institut vénézuélien de formation diplomatique, Pedro Gual.
Après avoir en début de semaine, lors d’une conférence organisée par l’institut, soulevé l’importance des dégâts produits par le néolibéralisme au Québec, notamment dans le domaine de la santé, la délégation de Québec solidaire s’emploiera à mesurer –au travers de nombreuses rencontres avec le mouvement social— les avancées comme les difficultés actuelles du processus de bolivarien de transformation sociale et populaire.
Un autre Québec possible
D’ores et déjà, on peut affirmer qu’au delà de tous les clichés courant sur la révolution bolivarienne du Venezuela ou sur la révolution citoyenne de l’Équateur, il existe dans ces deux pays de très riches expériences de transformation sociale dont la gauche du Québec pourrait s’inspirer pour faire naître dans le contexte qui est le sien, un “autre Québec possible”.
Photo : Il s’agit de Jorge Huaman, coordonateur du Pachakutik, bras politique de la CONAIE (Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur), accompagné d’Amir Khadir et de Pierre Mouterde.