« Alors qu’une crise secoue le réseau de la santé et des services sociaux, couper des postes, c’est assurément réduire les services à la population », déplore le président de la FSSS-CSN, Réjean Leclerc. « La population doit comprendre que ce n’est que le début. La CAQ a fait le choix de sous-financer la santé, comme au temps des Libéraux... Revoici l’austérité, à la sauce caquiste ! »
« Puisque la CAQ n’a pas compensé la hausse normale des coûts du réseau dans son dernier budget, les fameux coûts de système, il va forcément y avoir d’autres coupures. Et avec ce qui a été annoncé pour les prochaines années, ça va être pire. »
« Avant de financer à grands frais des entreprises largement profitables », fait valoir Réjean Leclerc, « l’État devrait aller chercher les revenus nécessaires dans la poche des plus riches et des compagnies - qui ne contribuent pas leur juste part - pour financer adéquatement la santé et les services sociaux. »
Surcharge de travail
Pensons aussi aux travailleuses et aux travailleurs touchés. Celles et ceux qui perdent leur emploi. Mais aussi les personnes qui resteront dans les établissements. On peut déjà prévoir une surcharge de travail pour les équipes.
« La CAQ fait vraiment des choix étranges. D’un côté, le gouvernement offre des formations accélérées, donne des bourses d’études, pour attirer du monde dans le réseau. De l’autre, il abolit des postes, dont un grand nombre de préposé-es aux bénéficiaires. »
« Ça sent l’improvisation, c’est brouillon, inefficace et contre-productif, si on n’est pas carrément dans la mauvaise gestion de fonds publics », évalue Réjean Leclerc. « C’est surprenant de la part d’un parti et d’un ministre "gestionnaire". Peut-être qu’on est dû pour passer d’une approche de gestionnaire à une approche de visionnaire. »
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